Des vols de rapatriements par la compagnie aérienne Air France ont été opérés ce weekend depuis Alger, Brazzaville, Kinshasa, Cotonou, Libreville, Lima et New York pour permettre le retour des voyageurs français coincés par la pandémie de Covid-19. Deux autres sont en particulier prévus cette semaine au départ de l’Algérie, ainsi qu’un vers Bamako. Mais un de ses avions a été victime au Congo des tirs d’une gendarme apparemment saoul, l’appareil étant immobilisé sur place.

Un vol jeudi vers l’aéroport de Lima, deux vendredi vers ceux de Tunis et Oran, cinq samedi vers ceux d’Alger, Brazzaville et Kinshasa, Cotonou et Libreville, Lima et New York-JFK : Air France continue de déployer ses avions pour assurer le retour des ressortissants dans l’hexagone et ceux d’Européens, toujours dans le cadre des efforts conjoints avec les ambassades de par le monde. Cette semaine, trois autres rotations sont déjà annoncées : les 15 et 18 avril 2020 au départ de l’Algérie, où le prix du billet d’avion est fixé selon la presse locale à 28.500 dinars algériens (environ 206 euros), tous les détails étant présentés ici.

 Ces vols spéciaux sont réservés « aux Français de passage en Algérie, aux ressortissants franco-algériens et aux Algériens possédant un titre de séjour en France en cours de validité ». Rappelons que toutes les personnes souhaitant regagner la métropole doivent disposer d’une attestation disponible sur le site du ministère de l’Intérieur.

Au Mali, c’est également le 15 avril qu’un nouveau vol de rapatriement devrait être organisé au départ de l’aéroport de Bamako d’après le site Malijet. Le vol spécial, qui arrivera à vide, permettra « le retour des Français de passage au Mali et des ressortissants en situation de vulnérabilité particulière, inscrits sur les listes du Consulat général de France à Bamako et de la compagnie Air France, selon un ordre de priorité défini par leurs soins ».

 

Un incident bizarre a cependant stoppé net le vol de rapatriement Air France qui devait quitter Pointe-Noire au Congo. L’Airbus A330-200 immatriculé F-GZCK était vide quand il a été touché dans la nuit de samedi à dimanche par des tirs d’AK47, plusieurs impacts sur le fuselage étant visibles. Personne n’a été blessé dans l’incident, et le sergent de la brigade aéroportuaire auteur des tirs, apparemment ivre, a été arrêté sur le champ. L’A330-200 est immobilisé sur place, et Air France a envoyé hier un Boeing 777-200ER afin de rapatrier l’équipage et les quelque 110 personnes qui devaient revenir en France via Bangui. La compagnie a déposé plainte pour les dommages causés à l’avion ; « une enquête a été ouverte par les autorités locales », ajoute la compagnie aérienne.

Rapatriements Air France : l’Algérie entre autres et des tirs (vidéo) 1 Air Journal

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