De nombreuses compagnies aériennes d’Amérique latine fermeront si les vols suspendus en raison de la pandémie de coronavirus ne reprennent pas rapidement, avertit Peter Cerda, vice-président de l’Association internationale du transport aérien (IATA) pour les Amériques.
“Si les restrictions ou les fermetures de frontières persistent lorsque nous serons en septembre ou octobre, il est possible qu’une grande majorité de nos lignes aériennes commencent à disparaître de nos régions“, met en garde le vice-président de l’IATA. A ce moment les compagnies auraient six ou sept mois d’inactivité en raison des fermetures décidées pour tenter de contenir la pandémie, et il deviendrait alors “très difficile” et “compliqué” qu’elles puissent “survivre“.
Déjà, Avianca, deuxième compagnie aérienne colombienne, a demandé le 10 mai dernier à être placée sous la loi de protection contre les faillites aux États-Unis. La filiale brésilienne de LATAM Airlines, premier groupe aérien d’Amérique du Sud, a fait de même le 9 juillet dernier.
Peter Cerda souligne qu’en Amérique latine et dans les Caraïbes, l’aide publique des États pour soutenir le secteur aérien “a été pratiquement nulle” alors qu’au niveau mondial, les gouvernements ont donné environ 130 milliards de dollars au secteur pour l’aider à traverser la crise.
La majeure partie de ces aides (60 milliards de dollars) provient des États-Unis, et “un pourcentage important” d’Europe, mais les aides publiques au secteur aérien dans les pays d’Amérique latine représentent seulement “un pour cent” du montant global, déplore le responsable de l’IATA.
Toutefois, la principale aide que l’IATA demande “n’est pas financière“. L’association, qui rassemble 290 compagnies aériennes, souhaite que “les gouvernements donnent l’ordre de réactiver et de relancer le transport aérien dans notre région” en appliquant bien entendu les protocoles sanitaires recommandés.
private equity a commenté :
31 juillet 2020 - 16 h 15 min
IATA déplore … à part ça elle fait quoi ?
A l’origine elle organisait et contrôlait tout dans le transport aérien, jusqu’à l’extrême. Les règlement allait jusqu’au plateau repas servis à bord. (en 1980 , je sais c’est vieux ) un pax economy pouvait trouver sur son plateau long-courrier outre le repas chaud et le dessert , un hors d’œuvre OU un salade, jamais les deux! Et puis Oncle Sam (Jimmy Carter) a libéralisé le ciel. Comme les USA dominent le monde tout le reste a suivit, low cost et tout le toutime.
Aujourd’hui on peut voler sans licence ( Pakistan international )
Mais plus ancien le SF3 de CROSSAIR (on recherche toujours la licence du co-pilote)
On peut magouiller à outrance ( faire certifier un cercueil volant prénommé MAX)
il est urgent de réformer IATA ou de créer quelque chose de nouveau pour mettre de l’ordre dans le ciel.
C'est faux! a commenté :
31 juillet 2020 - 18 h 39 min
Dans les années ’80 ( je sais, c’est vieux!), j’étais PNC AF sur du long courrier depuis la fin des années ’70….et les plateaux Y avaient entrée+plat chauds/accompagnements+ salade +fromage ( enfin: les fromages on les proposaient au siège, en passant une grande corbeille remplie de diverses variétés et les passagers faisaient leurs choix) + dessert+ petites chocolaterie pour accompagner le café/thé…
Vous avez dû oublier, certainement: c’est ça les années qui passent…à moins que vous n’ayez pas utilisé AF (déjà) à cette époque là…et que les PN des compagnies que vous utilisiez vous faisaient croire que c’était à cause de IATA…
private equity a commenté :
31 juillet 2020 - 23 h 24 min
Si vous voulez, c’est vrai à l’époque je travaillais pour le catering Swissair et nous on respectait les règles à la lettre ( notre petit côté suisse sans doute ).
Mais vous avez raison le service était bien meilleur, le prix moyen du plateau repas était quatre fois plus élevé qu’aujourd’hui
A tirailhe a commenté :
1 août 2020 - 14 h 49 min
C’est vrai, mais qui voyageait à cette époque ?
Les beaufs n’allaient pas encore prendre un verre le vendredi soir à Buenos Aires ou faire du pédalo à Kota Kinabalu.