Les compagnies aériennes et les gestionnaires aéroportuaires ont demandé à l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) des Nations-unies de recommander aux autorités nationales d’accepter un test du Covid-19 négatif datant de moins de 48 heures comme alternative aux mesures de quarantaine imposées aux voyageurs.

« Un test préalable au départ pourrait réduire le risque d’importation du virus de jusqu’à 90 %, ce qui permettrait au transport aérien de relier un grand nombre de pays sans nécessiter une quarantaine », demandent le Conseil international des aéroports (ACI) et l’Association internationale du transport aérien (IATA) dans une proposition commune.

« Les mesures nationales unilatérales, en particulier une exigence de quarantaine, sont préjudiciables à la fois à l’industrie et à la confiance des passagers », estime le directeur général d’ACI, Luis Felipe de Oliveira. Pour exemple, les espoirs de reprise progressive du trafic aérien européen ont subi un revers la semaine dernière avec la décision du gouvernement britannique d’imposer de nouveau une obligation d’isolement de 14 jours aux voyageurs en provenance de France et des Pays-Bas (et aussi d’Espagne depuis le 23 juillet).

La décision de Londres et la résurgence des infections dans plusieurs pays européens ont conduit lundi 17 août la compagnie à bas coûts irlandaise Ryanair à annoncer une diminution de 20% de ses capacités pour septembre-octobre, une mesure qui touchera entre autres la France, l’Espagne, l’Irlande et la Suède. Selon l’IATA, le transport aérien connaîtra une chute de 55 % du trafic cette année. L’OACI table, quant à ell,e sur une perte totale de chiffre d’affaires susceptible d’atteindre 314 milliards de dollars (264 milliards d’euros).

Covid-19 : l'aérien prône des tests de dépistage pour éviter les quarantaines 1 Air Journal

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