Citadelle, un fonds spéculatif de Chicago et United Airlines, des parties prenantes dans Avianca Holdings avant que la compagnie sud-américaine ne demande  la protection du chapitre 11 contre les faillites, viennent à sa rescousse. Le deuxième plus important transporteur aérien d’Amérique latine prévoit aussi la reprise de certaines destinations internationales le 28 septembre.

Le fonds spéculatif Citadel Advisors LLC, United Airlines et un magnat de l’air salvadorien font partie des investisseurs offrant des prêts dans le cadre du plan de financement de faillite de 2 milliards de dollars de la compagnie aérienne latino-américaine Avianca Holdings SA, selon des documents judiciaires. Les entreprises, qui étaient parties prenantes du transporteur aérien avant qu’il ne demande la protection du chapitre 11 en mai, contribueraient à fournir environ 722 millions de dollars en prêts. Avec une tranche distincte d’environ 1,3 milliard de dollars de dette, Avianca a déclaré qu’elle avait des engagements pour 2 milliards de dollars de financement en sa possession. Elle a affirmé que plus de 100 prêteurs participent à cette tranche, y compris les «nouveaux prêteurs institutionnels» qui fournissent 590 millions de dollars. «L’obtention de ces engagements de financement est une autre étape concrète de notre processus de réorganisation du chapitre 11», a déclaré Anko van der Werff, PDG dans un communiqué. Le plan doit être approuvé par un tribunal américain des faillites de New York.

La dette comblée par une filiale de Citadel – – le célèbre fonds spéculatif fondé par le milliardaire Ken Griffin – United, et le Salvadoran Roberto Kriete’s Kingsland Holdings seraient éligibles à un transfert en actions ordinaires lorsque Avianca émergera de la réorganisation du chapitre 11, selon les documents judiciaires.

Côté activité, Avianca a déclaré qu’elle redémarrerait les vols internationaux depuis la Colombie le 28 septembre et augmenterait progressivement les destinations tout en appliquant des protocoles stricts pour les passagers afin de se prémunir contre la propagation du COVID-19. Son ensemble initial de routes reliera Bogota et Medellin à un total de 16 villes au Brésil, au Chili, en République dominicaine, en Équateur, au Salvador, au Guatemala, au Mexique et aux États-Unis, en commençant par des vols entre Medellin et Miami et New York-JFK le 28 septembre.

Fin mars, Avianca a suspendu tous ses vols et a immobilisé sa flotte de 142 avions, invoquant les restrictions imposées par le gouvernement de Bogota pour arrêter la propagation du coronavirus, qui a fait à ce jour environ 25 000 morts en Colombie. Elle a supprimé 12 000 emplois sur plus de 20 000 avant la pandémie.

Avianca : un prêt de 2 milliards de dollars et reprise de liaisons internationales 1 Air Journal

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