Addio Alitalia-SAI (Società Aerea Italiana), buongiorno Alitalia-TAI (Trasporto Aereo Italiano) ! Du moins, les Italiens peuvent l’espérer maintenant…
Après des mois de querelles politiques entre membres de la coalition au pouvoir -le Mouvement 5 étoiles et Parti démocrate-, le gouvernement italien a finalisé l’accord très attendu qui prévoit la création d’une nouvelle société, Alitalia-TAI, vers laquelle seront transférés les actifs d’Alitalia-SAI, dans le cadre d’une nationalisation destinée à sauver la compagnie porte-drapeau italienne poussée à la faillite par la crise du coronavirus.
L’accord sur le décret de nationalisation, qui conduira à la création d’Alitalia-TAI, a été trouvé jeudi soir alors que Rome avait annoncé en avril que l’Etat reprendrait le contrôle de la compagnie aérienne déficitaire après 11 ans d’une gestion privée chahutée et trois tentatives vaines de restructuration. En mai, le gouvernement italien a alors annoncé qu’il allait injecter 3 milliards d’euros de capitaux frais dans les comptes d’Alitalia lors de la présentation du projet de renationalisation.
Mais des querelles politiques autour des nominations au conseil d’administration de la nouvelle entité ont retardé jusqu’ici le lancement d’Alitalia-TAI, le nom officiel de la compagnie italienne renationalisée. Dans le cadre de l’accord trouvé entre partenaires de la coalition gouvernementale, le nouveau conseil d’administration sera composé de neuf membres au lieu de sept actuellement, rapporte le journal Il Messaggero.
Si l’ancien chef de la Poste italienne, Francesco Caio, et le directeur des affaires commerciales d’Alitalia, Fabio Lazzerini, ont déjà été choisis respectivement comme président et administrateur délégué, le Mouvement 5 étoiles et le Parti démocrate devront s’accorder sur les sept autres membres du conseil d’administration.
Ricou a commenté :
10 octobre 2020 - 13 h 54 min
Bonne chance pour la nouvelle AZ???
De la Haute Politique a commenté :
11 octobre 2020 - 11 h 06 min
Les deux Partis se disputaient sans doute pour savoir qui pourrait noter un ou deux copains en plus au Conseil d’Administration de cette ” nouvelle” compagnie: la/les places “ouvertes” devaient être très difficile à obtenir puisqu’il n’y avait que 7 places de prévues, incluant deux personnalités déjà nommées…
La solution après des ” discussions difficiles mais fructueuses”?: créer deux places de plus au CA..une pour chacun des deux partis…Un point partout pourrait on dire, et la Bale au centre!
Voilà qui est fait.
Au suivant..
PS: après “Alitalia”, puis “Alitalia-TA”, puis ” Alitalia-SAI”, nous voici maintenant avec ” Alitalia-TAI”…
Restera comme possible: ” Alitalia -Nova Aerolinee Italiani” ( NAI), ” Alitalia-Rinascente Aerolinee Italiani” ( RAI), “Alitalia-Piccolinee Aerolinee Italiani” ( PAI), “Alitalia-…etc…”
Et encore: toutes ces combinazione, c’est seulement en gardant la langue italienne…alors bien sûr, si en plus on passe sur de l’anglais, l’affaire devrait facilement tenir ( avec accord de Bruxelles) jusqu’à la fin du XXIème siècle!
Dakota a commenté :
11 octobre 2020 - 15 h 50 min
Dans certains domaines (si, si !) l’Italie est un pays ultra-moderne qui peut même donner des leçons à notre grand et beau pays. Mais dans d’autres domaines… On prend les mêmes (les mêmes syndicats liés aux mêmes partis) et on recommence. Sur ce site, interviennent des personnes qui ont une longue connaissance de l’aérien : l’une d’elles peut-elle me citer une compagnie aérienne qui a été bien gérée (fût-ce pendant quelques années) par des fonctionnaires et des délégués syndicaux ? Merci par avance pour la réaction.