La compagnie aérienne low cost Ryanair a suspendu pour la saison hivernale des lignes depuis l’Irlande et le Royaume-Uni vers des aéroports tels que Carcassonne ou Limoges. Elle a en revanche relancé 58 vols par semaine vers huit aéroports marocains.

L’impact de la pandémie de Covid-19 sur la demande et les restrictions de voyage ont poussé la spécialiste irlandaise du vol pas cher à tailler dans son réseau français pour la saison hivernale qui vient de commencer. A l’aéroport de Carcassonne-Salvaza par exemple où elle est seule à opérer, sept de ses huit lignes ne sont plus proposées : Cork et Dublin en Irlande, et East Midlands, Londres-Stansted, Manchester et Edimbourg en Grande Bretagne. Seule la route en provenance de Charleroi survivra pendant la basse saison.

A l’aéroport de Limoges-Bellegarde, Ryanair n’opèrera pas jusqu’à mars prochain ses vols au départ de Bristol, East Midlands, Leeds-Bradford, Londres-Stansted et Manchester. Les passagers devront se contenter des avions de Chalair pour rejoindre ces destinations, via Lyon ou Paris-Orly.

Le Maroc peut en revanche se réjouir : suite à la levée des restrictions locales, les aéroports d’Agadir, Essaouira, Fès, Nador, Oujda, Marrakech, Rabat et Tanger vont de nouveau accueillir les avions de la low cost. Depuis différentes villes de France, Belgique, Allemagne, Italie, Espagne et Portugal, mais aussi au départ du Royaume Uni.

Ce sont 58 vols hebdomadaires sur 45 liaisons vers les huit aéroports du Royaume qui sont promises par Ryanair, suite selon le site Bladi à l’accord passé avec l’ONMT pour relancer le tourisme. Un accord qui pourrait d’ailleurs être étendu à Royal Air Maroc (RAM).

« Grâce à notre relation exceptionnelle avec Ryanair, nous avons convenu ensemble de reconnecter nos différentes destinations aux principaux marchés européens, et nous visons à atteindre plus de marchés extérieurs avec elle », a déclaré Adel El Fakir, directeur général de l’Office national du tourisme marocain. Le pays avait enregistré 13 millions de visiteurs l’année dernière.

« Le marché du transport aérien vers le Maroc est un business important pour la RAM et aussi pour Ryanair, qui est un acteur performant du moyen-courrier et va chercher le trafic qui s’offre à lui à concurrence de quatre heures de vols maximum. Transavia est un autre challenger low cost de ce marché marocain qui tourne douze mois sur douze sur des profils de clientèle variée : affaires, tourisme et ethnique. La diversité des segments de marché est la force du trafic marocain, un des plus résilients du bassin méditerranéen », analyse le vendeur de vols low cost, Bourse Des Vols. 

Ryanair : régions françaises en berne, Maroc en hausse 1 Air Journal

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