Info pratique : un dispositif d’aide psychologique pour les voyagistes

Les Entreprises du voyage (EdV), qui représente les voyagistes en France, a mis en place des aides spécifiques pour faire face aux besoins des adhérents.

Les besoins identifiés, liés à cette crise sanitaire sans précédent, relèvent de l’accompagnement sur le plan managérial et psychologique et de l’aide à la prise de décision, explique les EdV.

Une cellule d’assistance psychologique
En partenariat avec Axis Mundi, spécialiste de l’aide aux organisations dans leurs ressources humaines, EdV propose à ses adhérents une offre d’accompagnement par des coachs, psychologues et professionnels de santé sur des problématiques personnelles et professionnelles, consécutives à la crise de la COVID 19. Chaque adhérent chef d’entreprise et ses salariés pourront faire appel aux services d’Axis Mundi (prise de rendez-vous en appelant au 08.01.80.08.09) dans la plus stricte confidentialité. Cet accompagnement est à la charge des EdV.

Une aide à la prise de décisions
Des chefs d’entreprises ont exprimé le besoin de pouvoir échanger avec leurs homologues pour partager les projets de prise de décisions avec le recul ou la hauteur nécessaires. Il est donc possible d’être mis en relation, de façon confidentielle, avec un chef d’entreprise volontaire pour donner des conseils. Il suffit d’envoyer un mail à Valérie Boned, secrétaire générale des EdV (v.boned@entreprisesduvoyage.org), avec la mention pour objet « prise de décision » avec les grandes lignes des besoins.

« Nous avons lancé ce nouveau service car nous avons vu remonter – en prenant régulièrement la température de l’état d’esprit des entreprises et de leurs préoccupations – une vraie demande de la part de chefs d’entreprise face à la gestion de leurs équipes, qui trouvent notamment difficile de les tenir mobilisées. Mais il y a aussi un sentiment d’être loin, d’être seul face à la situation. Il y a un malaise psychologique très clair qui remonte des chefs d’entreprise », explique Valérie Boned des EdV, ajoutant toutefois qu’à sa connaissance, « il n’y a pas eu de cas extrême », dépression sévère ou suicide.