Le Venezuela a donné son feu vert pour une reprise très partielle des vols commerciaux en provenance de pays alliés, après une suspension de près de huit mois due à la pandémie de coronavirus.

L’Institut national de l’aéronautique civile (INAC), qui régule le trafic aérien au Venezuela, a annoncé cette semaine que les aéroports du pays resteraient fermés aux vols internationaux, à l’exception de ceux en provenance de quatre « pays frères » : la Turquie, la République dominicaine, le Mexique et l’Iran. Les autorités vénézuéliennes n’ont pas précisé quand les premiers vols étaient prévus.

Avant la fermeture des frontières aériennes du Venezuela en mars, la capitale Caracas était desservie par des compagnies des « pays frères » (Turkish Airlines, Aeromexico, Mahan Air), et aussi quelques compagnies sud-américaines ainsi que quatre compagnies européennes (Air France, Air Europa, iberia et TAP Portugal).

Il est fort probablement que le régime chaviste de Caracas prolongera encore la fermeture des frontières au trafic aérien international au-delà de décembre pour isoler le pays et organiser des élections législatives sans la présence d’observateurs indépendants. L’enjeu pour le pouvoir chaviste est de reprendre l’Assemblée nationale à l’opposition qui la contrôle depuis 2015. Face aux incertitudes à la fois politique et sanitaire, Air France a déjà pris la décision de retirer la desserte de Caracas de son programme d’hiver 2020/2021.

Le Venezuela ouvre ses frontières aériennes aux "pays frères" 1 Air Journal

Aéroport de Caracas @AJ