A l’aéroport de Brisbane, en Australie, des guêpes construisent leurs nids au niveau des sondes Pitot, pouvant perturber le bon fonctionnement des instruments de mesure, selon un article de New Scientist et traduit par Courrier international.
Pendant trois ans, des chercheurs de la société Eco Logical Australia, spécialisée dans les études environnementales, ont observé le comportement de guêpes Pachodynerus nasidens originaires d’Amérique du sud et importés accidentellement en Australie. Ils ont constaté que ces guêpes construisaient souvent leurs nids dans des structures construites par l’homme. A l’aéroport de Brisbane, elles construisaient leurs nids collés aux tubes des sondes Pitot dépassant à l’extérieur du cockpit de l’avion.
« On sait à présent qu’elles peuvent élire domicile dans des équipements embarqués sur des avions et dont le fonctionnement est essentiel pour mesurer la vitesse de l’appareil en vol », explique l’article du New Scientist. « L’étude a été lancée suite à plusieurs incidents liés à ces guêpes, notamment un cas où un avion a été contraint d’atterrir tout juste après son décollage car les pilotes avaient repéré un écart entre leur vitesse et celle affichée par leurs instruments», raconte Alan House, un des chercheurs. Rappelons que le givrage des sondes Pitot (fabriquées par Thales) de l’Airbus A330-200 du vol AF447 d’Air France entre Rio de Janeiro et Paris est à l’origine du crash qui avait provoqué le décès de 228 personnes le 1er juin 2009.
Entre 2016 et 2019, les chercheurs ont découvert que 93 sondes étaient bouchées par des nids de guêpes, les insectes pouvant pénétrer dans des tubes d’au moins trois millimètres de diamètre. Les conclusions de leur étude ont permis de mettre en place des moyens d’atténuation des risques comme couvrir tout simplement les sondes quand les avions restent longtemps au sol. « Nous tenons à souligner que prendre l’avion est sûr à Brisbane», déclare le chercheur Alan House.
En janvier 2016 en Indonésie, un avion de la compagnies indonésienne Garuda avait été cloué au sol après la découverte d’une abeille dans une sonde Pitot.
Aurélien a commenté :
29 novembre 2020 - 13 h 33 min
Vous mentionnez le vol AF447, mais il était question ici de givrage.
Les insectes qui prennent domicile dans les sondes Pitot, ça me rappelle plutôt le crash du 757 du vol Birgenair 301 en 1996 juste après le décollage de République dominicaine
Nico a commenté :
29 novembre 2020 - 14 h 53 min
C’est “drôle” qu’en 2020 ils n’aient jamais trouvé un moyen de moderniser cette sonde pour qu’il n’y ait plus de problème de ce genre.
Peurtis a commenté :
29 novembre 2020 - 16 h 19 min
L’avion c’est non-essentiel. Stop aux transports de masse !
Superecolo a commenté :
29 novembre 2020 - 17 h 59 min
Si les australiens utilisaient plus de roundup, ils n’auraient pas ce problème.
Ced a commenté :
29 novembre 2020 - 22 h 27 min
roundup ça donne le cancer
Superecolo a commenté :
30 novembre 2020 - 9 h 16 min
Plus de cancers= moins de passagers. CQFD
pety a commenté :
30 novembre 2020 - 6 h 43 min
le roundup est un deherbant et non un insecticide
Justin Fair a commenté :
30 novembre 2020 - 8 h 59 min
La solution n’est pas un insecticide… Mettre des cache-pitots, tout simplement, lorsque l’avion est à l’arrêt, un “certain temps”, durant la saison… L’obstruction des pitots ou des prises statiques, l’été, par les “guêpes bâtisseuses” est bien connu en aviation légère…
Grinch' a commenté :
29 novembre 2020 - 18 h 28 min
Les avions sont essentiels pour le désenclavement de territoires isolés, notamment insulaires. Et les avions seront essentiels dans les prochains mois pour la distribution mondiale des vaccins anti-covid.
Je peux comprendre votre point de vue, mais il nécessite d’être affiné pour être crédible.
MAVRICK a commenté :
29 novembre 2020 - 21 h 05 min
ah oui !? et ton masque, il est arrivé par dos de mulet peut être ? et ton ordi ? et ton tel ? etc quant à ceux qu’il a fallu rapatrier pendant toute cette période t’aurais aimé les ramer en canot ?
Allons allons , en deux neurones, vous n’êtes pas raisonnable
Justin Fair a commenté :
29 novembre 2020 - 19 h 24 min
Ce qui est “drôle”, c’est de ne pas se dire que s’il y avait un moyen plus commode et plus sûr, il y a longtemps qu’il équiperait tous les avions…
Eh bé! a commenté :
30 novembre 2020 - 10 h 28 min
3ans d’études et d’observation par « des chercheurs spécialisés en études environnementales » – donc des gens pleins de hautes-qualifications et aux compétences ( et coûts!) certaines- tout ca pour conclure que des guêpes faisant leurs nids dans des tubes Pitot étaient un danger pour l’aviation!!!!
Mazette!: fallait au moins ça pour le savoir!
Pouet Pouet a commenté :
30 novembre 2020 - 14 h 33 min
Les conclusions de leur étude ont permis de mettre en place des moyens d’atténuation des risques comme couvrir tout simplement les sondes quand les avions restent longtemps au sol. « Nous tenons à souligner que prendre l’avion est sûr à Brisbane», déclare le chercheur Alan House
Mais Oui Dr House!
Cette “étude” est d’une nullité.
Cela fait une éternité que les constructeurs d’avion préconise de protéger les sondes Pitot quand l’avion est au sol.
Il y a des outillages dédié a cela.
Il suffit d’aller faire un petit tour dans l’Aicraft Maintenance Manual.