Quatre hommes soupçonnés de se livrer à un trafic d’or, qu’ils fondaient illégalement et exportaient sous forme de lingots à l’étranger via l’aéroport Paris-Charles de Gaulle, ont été interpellés et placés sous contrôle judiciaire, a-t-on appris hier auprès du parquet de Bobigny.
De longs mois ont été nécessaires aux enquêteurs de la police aux frontières pour remonter cette organisation, à la suite d’une première alerte des douanes de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle en juillet 2020. Muni d’un lingot d’un kilo d’une valeur de plus de 53.000 euros qui lui avait été remis «dans l’enceinte de l’aéroport», un voyageur s’apprêtait alors à prendre un vol commercial à destination de Dubaï, selon le parquet.
L’enquête a permis de découvrir des ateliers clandestins et de saisir des bijoux, du matériel d’orfèvrerie et environ 72.000 euros en espèces. «C’est une bande qui récupère des objets volés et les fond de manière artisanale. Ils avaient un laminoir pour écraser les chaines et faire du fil, des creusets en carbone pour mettre tout ça dans un four à 1.000 degrés, et des moules. Mais ce n’était pas un or de super qualité», a indiqué une source policière, citée par l’AFP.
D’après les premiers éléments de l’enquête, un atelier clandestin niché dans une boutique du 18e arrondissement de Paris servait de fonderie. Le commanditaire était chargé des exportations, le gérant de la boutique de la mise en relation des clients avec l’orfèvre non déclaré, et ce dernier de la transformation de l’or et sa revente.
ljp a commenté :
16 janvier 2021 - 14 h 00 min
nous citoyens de base , n’avons pas le droit d’acheter ou vendre de l’or en espèces et sans en faire d e déclaration – Je pense que ces personnages faisaient de même ?
Amstein a commenté :
17 janvier 2021 - 10 h 52 min
Dans cette affaire, il faut y voir deux sujets.
1) le vol et le recèle des produits volés.
2) le commerce et l’échange de la matière OR.
Le vol et le recèle, il n’y a pas de doute, cela doit être sévèrement puni.
Le commerce et l’échange au titre d’un objet ou d’une monnaie, doit ou devrait être autorisé. Sous réserve que la quantité et le poids sont clairement exposés par des certificats.
Ce qui ne n’est pas dans la pratique, si vous achetez de l’or, vous le payez, mais vous n’êtes pas le détenteur, vos n’avez qu’un papier qui dit que vous possédez de l’or.
Hors, cette or qui nous appartient, on aimerait le palperez.
Pourquoi la banque qui va vous vendre le produit, ne vous remet pas la marchandise ?