La compagnie aérienne low cost easyJet a vu sa perte se creuser à 636 millions d’euros au premier semestre. Mais elle parle d’un optimisme « mesuré » sur la saison estivale, en fonction des restrictions de voyage et mesures sanitaires liées à la pandémie de Covid-19.

Lors de la présentation de ses résultats semestriels à fin mars 2021, la spécialiste britannique du vol pas cher a dévoilé une perte après impôts de 549 millions de livres (636,3 millions d’euros), contre une perte de 353 millions de livres à la même période l’année dernière. Son chiffre d’affaires est passé dans le même temps de 1382 à 240 millions de livres (-90%), le revenu par siège à taux de change constant reculant de 35,3% à 36 livres.

EasyJet continue bien sut d’être impactée par les conséquences de la crise sanitaire sur le transport aérien : elle a accueilli 4,1 millions de passagers au S1, une baisse de 89,4% par rapport à l’année précédente (38,6 millions), le coefficient d’occupation de ses Airbus perdant 26,6 points de pourcentage à 63,7%. La longueur moyenne des trajets parcourus par ses avions entre les aéroports de son réseau est passée de 1095 à 1261 kilomètres.

La compagnie aérienne disposait au 31 mars d’une trésorerie d’environ 2,9 milliards de livres

La low cost a revu à la baisse ses ambitions de capacité pour le trimestre en cours, passant de 20% à 15% des niveaux de 2019 espérés vu le maintien des restrictions de voyage. EasyJet affiche toutefois un « optimisme mesuré » à partir de juillet, mais se garde d’avancer un pronostic : elle se dit « encouragée » par sa position de numéro 1 sur les marchés de la très limitée « liste verte » britannique (qui inclut le Portugal y compris Madère et les Açores, Gibraltar, Israël, les îles Féroé, l’Islande, les Malouines, Singapour, Brunei, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, plus deux groupes d’îles : les îles Sandwich et South Georgia, et celles de Sainte Hélène, Ascension et Tristan da Cunha).

Nous conservons une grande flexibilité pour augmenter ou réduire rapidement la capacité en fonction de l’évolution des restrictions de voyage et de la demande attendue, avec la flexibilité nécessaire pour maximiser les opportunités européennes. Cette montée en puissance impliquera une augmentation des coûts variables au cours du troisième trimestre, car nous rappelons les pilotes et l’équipage mis en congé en préparation pour la haute saison estivale au quatrième trimestre. Nous restons concentrés sur un calendrier discipliné de vols générateurs de trésorerie.

EasyJet : perte en hausse au S1, un meilleur été espéré 1 Air Journal

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