Le trafic observé le mois dernier dans les aéroports français par la DGAC représente 19,4% de ce qu’il était en mai 2019 (-80,6%), soit une nette amélioration par rapport aux mois précédents alors que la pandémie de Covid-19 recule et que les campagnes de vaccination progressent.

Bien meilleur qu’en avril quand ce trafic résiduel affichait 12,1%, l’indice TendanCiel de la Direction général de l’aviation civile (DGAC) affiche pour le mois de mai 2021 un trafic résiduel en nombre de passagers des compagnies aériennes à 19,4% de ce qu’il était au même mois il y a deux ans (mai 2020 était affecté par la crise sanitaire), « soit 7,3 points de plus qu’en avril ».

Le trafic intérieur atteint 42,1% en mai, soit 19,2 points de plus que le mois précédent ; le rebond est plus sensible sur les liaisons transversales en Métropole (+27,4 points), plus modéré sur les liaisons entre l’Hexagone et les Outre-mer (+10,4 points).

Le trafic international progresse plus modérément (+4,7 points) et plafonne à 14,5% en trafic résiduel. C’est avec l’Union européenne  que la tendance est la plus marquée en mai (+6,7 points) ; en Outre-mer, le trafic international « demeure des plus restreints » (5,3% du trafic réalisé en 2019).

Durant les cinq premiers mois de l’année 2021, le trafic aérien en France affiche 11,64 millions de passagers, soit une baisse de 83% de ce qu’il était durant la même période en 2019. Les 17,0% de trafic résiduel sont toujours très contrastés, avec 35,1% sur les lignes intérieures (et jusqu’à 55,8% entre les Outre-mer) mais 12,6% pour le trafic international. Le « pire indice » depuis le début 2021 revient globalement aux liaisons métropole – Europe hors EU (9,6% de trafic résiduel), sans oublier 4,9% sur les lignes reliant les Outre-mer à l’international.

Trafic aérien en France : la reprise se voit enfin en mai 1 Air Journal

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