À la suite de la découverte de six cas positifs à l’arrivée d’un vol Air France de Paris à Tianjin fin juin, la compagnie française s’est vu imposer une suspension de deux semaines sur cette liaison par les autorités chinoises. Ses vols des 8 et 15 juillet ont donc été supprimés à destination de cette ville proche de Pékin.

En réponse, Paris a décidé de suspendre également des vols de compagnies chinoises parmi les trois qui desservent l’Hexagone: Air China, China Eastern Airlines et China Southern Airlines. Au final, des centaines de passagers se voient contraints de reporter leur voyage, de trouver un billet au prix fort ou simplement de renoncer à se déplacer entre les deux pays.

Des liaisons de la compagnie allemande Lufthansa ont été suspendues également pour le même motif. En effet, selon les règles établies par les autorités chinoises à l’ouverture des frontières aériennes du pays en cette période de Covid-19, des tests positifs sur les passagers à l’arrivée en territoire chinois entraînent automatiquement des suspensions de vols. En retour, l’Allemagne et la France appliquent le principe de réciprocité -ce sont d’ailleurs les deux seuls pays à le faire.

Aujourd’hui, l’Allemagne et la France souhaitent parvenir avec la Chine à un moratoire sur ces suspensions de vols. Un sujet évoqué lors d’un entretien virtuel début juillet entre le Président Emmanuel Macron, la chancelière Angela Merkel et le Président chinois Xi Jinping.

Vols suspendus par Pékin : Berlin et Paris appliquent le principe de réprocité 1 Air Journal

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