Le trafic observé en mai dans les aéroports français correspond à 86,1% de celui constaté lors du même mois de 2019, avant la pandémie de Covid-19. C’est 11,1 points de mieux qu’en avril, et selon la DGAC le signe d’un « net redressement du marché aérien en ce printemps ».

Le trafic intérieur s’élève en mai 2022 à 91,5% des niveaux de 2019 (en hausse de 10,2 points rapporté aux chiffres d’avril), selon l’indice tendanCiel de la DGAC (qui ne fournit pas de nombres de passagers). À 83,0%, les liaisons radiales reliant Paris au reste de la Métropole sont les seules à connaître un niveau de trafic « en retrait significatif par rapport à celui de mai 2019 ».

Le trafic international s’établit à 84,9% des niveaux de mai 2019, soit 10,3 points de mieux que le mois précédent. La trajectoire de redressement « s’observe sur l’ensemble des continents », avec pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire l’Asie qui dépasse le niveau des 50% de 2019 (à 52,3%) « malgré une situation toujours critique avec l’Extrême-Orient en général, et un trafic quasi inexistant avec la Chine en particulier ».

Sur les cinq premiers mois de l’année 2022, le trafic en France atteint 47,9 millions de passagers dont 37,4 millions sur l’international, pour revenir à 68,9% des niveaux de la même période en 2019.  Le plus haut niveau de récupération est enregistré entre la Métropole et les Outre-mer, à 92,0%.

Trafic aérien en France : le net redressement se poursuit en mai 1 Air Journal

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