Il est difficile de fournir des chiffres exacts sur le nombre d’enfants qui naissent en vol, car ces statistiques ne sont pas toujours officiellement enregistrées. Cependant, selon certaines estimations, on estime qu’environ 1 à 2 enfants naissent en vol chaque jour dans le monde.
Quant à leur nationalité, elle est généralement déterminée par la nationalité de la compagnie aérienne qui opère le vol et par la législation du pays où l’avion se trouve au moment de la naissance. Dans la plupart des cas, les enfants nés en vol acquièrent la nationalité de leurs parents. Par exemple, si les parents sont de nationalité française, l’enfant sera généralement considéré comme français.
Toutefois, il convient de noter que les lois sur la nationalité varient d’un pays à l’autre. Certains pays appliquent le principe du droit du sol, ce qui signifie que si l’avion se trouve dans leur espace aérien, l’enfant peut potentiellement acquérir la nationalité du pays où l’avion a atterri en cas de naissance en vol. D’autres pays appliquent le principe du droit du sang, où la nationalité est héritée des parents.
Les naissances en vol sont souvent considérées comme un événement exceptionnel et peuvent parfois poser des défis administratifs et légaux. Les compagnies aériennes ont généralement des procédures en place pour gérer ces situations et assurer la sécurité et le bien-être de la mère et du bébé.
C'est cool ;-) a commenté :
7 juillet 2023 - 7 h 33 min
1 à 2 naissances par jour, dans un avion à travers le Monde.. Cool, je m’imaginais que c’était Exceptionnel au vu des exigences en matière de nombre de mois de grossesse pour monter à bord.
Il aurait été aussi intéressant de savoir quelles sont les nationalités des mères et des compagnies… Est ce que certaines régions sont plus laxistes que d’autres ??
Tant que le détestable événement du Qatar ne se reproduit pas, bienvenu au monde à ces enfants de l’Air !
Détrompez vous. a commenté :
7 juillet 2023 - 9 h 39 min
Il y avait jadis une limitation internationalement admise, créée sous l’égide de l’OACI et de l’IATA, qui interdisait aux femmes de voyager en avion à partir du 7 eme mois de grossesse.
Cette interdiction a été supprimée sous la pression de divers arguments de toutes natures, tels que *) la liberté de voyager des femmes *) la discrimination envers les femmes *) être enceinte n’est pas une maladie *) a l’époque de création de cette interdiction les voyages se faisaient sur des avions à hélices lents, bruyants…et pleins de vibrations -> et on croyait à l’époque déceler là des dangers de fausses couches, décrochage intra-utérin et perte spontanée de l’enfant pour la future maman et le bébé mais aujourd’hui les avions modernes sont rapides et quasiment sans vibration ce qui annule le danger potentiel….etc…etc…
De fait, aujourd’hui il n’existe plus aucune limitation internationalement admise du voyage aérien en fonction de l’avancement d’une grossesse.
En pratique cependant, l’international a renvoyé à chaque pays le soin de décider d’établir ou pas une législation: certains pays l’ont faite, d’autre non …mais dans les pays ayant refusé de légiférer, la liberté d’accepter ou refuser le voyage aérien aux femmes enceinte a été laissée à l’appréciation des compagnies aériennes elles mêmes…Certaines compagnies aériennes ont donc choisi l’option « liberté maximale pour les femmes , mais à leurs propres risques « tandis que d’autres ont privilégié l’option « couverture juridique de la compagnie » et imposent leurs propres règles…ce qui, au sein d’un même pays conduit à des situations baroques du type:
La compagnie A accepte toutes les femmes enceinte sans limitation aucune ni certificat aucun.
La compagnieB refuse purement et simplement d’accepter des femmes enceintes à bord au delà d’un seuil de grossesse fixé par elles-mêmes .
Entre ces deux extrêmes, les compagnies C,D,E…etc… ont chacune leurs propres niveaux de tolérances d’acceptation ainsi que leurs conditions ( certificats médicaux, nombre de fœtus – éventuel refus de grossesses avec jumeaux /triples…), état de santé de la future mère….etc…
Donc aujourd’hui, pour résumer: c’est le foutoir partout , et ,éventuellement, chaque pays fait ce qu’il veut, voire chaque compagnie en arrive à pouvoir faire ce qu’elle veut.
Il appartient donc aux personnes concernées de se renseigner auprès de CHAQUE compagnie envisagée pour le voyage pour savoir ce qu’il en est sur CETTE compagnie…
A noter que de par les accords internationaux, ce que fait en la matière un pays , voire une compagnie, est accepté par les autres pays , y compris sur leurs propres territoires. De ceci il résulte que si par exemple un pays X refuse toute femmes enceinte pour ses propres compagnies, il ne peut refuser celles voyageant sur des compagnies d’autres pays les acceptant, même au départ d’un aéroport dudit pays X….et inversement : dans le pays Y, une compagnie issue du pays X peut refuser l’embarquement…ces acceptation/ refus jouent de la me manière lorsque les pays ont délégués aux compagnies elles mêmes d’éditer ou pas leurs propres règles.
Encore une complication: les vols en codeshare entre plusieurs compagnies : c’est la règle en vigueur pour le transporteur effectif qui s’applique pour l’acceptation ou non à l’embarquement…mais, connaissant cela, une compagnie » acceptant les femmes enceinte » peut toutefois vous refuser la vente d’un billet si votre réservation du fait du codeshare vous conduit à voyager sur une compagnie » refusante »…
Vive les voyages!
Hé bé ! a commenté :
7 juillet 2023 - 12 h 17 min
On va finir par regretter le temps de la simplicité !