Sur le vol Air France AF914 en Airbus A330 qui fait route en ce lundi 21 août de Paris-CDG à Accra, la capitale du Ghana, une batterie d’un téléphone portable d’un passager en classe Affaires s’embrasse, créant un début de panique.

Mais l’équipage garde son sang-froid et maîtrise rapidement l’incident, comme le raconte une passagère au Figaro : « Le personnel de bord réagit à une vitesse déconcertante. Dans un temps comme suspendu, le chef de cabine récupère ce qui pourrait faire l’effet d’une bombe et, assisté de ses collègues, qui ont toutes revêtu des cagoules antifumées argentées impressionnantes, réussit à maîtriser le début d’incendie. Dans un silence assourdissant, une ambiance de peur glaçante, leur professionnalisme et le contrôle qu’ils semblent avoir de la situation laisse espérer une issue moins fatale que celle que nous venons tous d’entrevoir ».

« En quelques minutes les deux ou trois extincteurs sont vidés sur la batterie fumante au sol et les hôtesses font des va-et-vient avec des seaux à champagne remplis d’eau.» Derrière le rideau, les passagers en classe Economique ne se rendent compte de rien. Pour la passagère qui témoigne auprès du Figaro, une catastrophe a été évitée grâce à «un équipage exceptionnel».

Les appareils électroniques et les batteries représentent effectivement un danger potentiel. Par le passé, certains modèles de téléphones portables et tablettes connus pour leur tendances à s’enflammer ont été bannis des avions dans le monde. Sur les vols d’Air France, le transport des batteries au lithium externes (et aussi les e-cigarettes) est interdit en soute, mais autorisé en cabine jusqu’à 160Wh. La compagnie aérienne recommande d’emballer les batteries individuellement pour éviter tout court-circuit, et si possible, transporter les équipements électroniques avec les batteries installées.

Air France : une batterie en feu, l'équipage maîtrise l'incident 1 Air Journal

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