Histoire de l’aviation – 21 septembre 1920. « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » est une citation de Corneille qui résume assez bien l’édition 1920 de la Coupe Jacques Schneider qui normalement met aux prises des aviateurs pilotant des hydravions. Car celui qui va s’imposer va le faire sans le moindre effort et pour cause, il est le seul participant à cette compétition aéronautique.

L’aviateur Bologna, qui va gagner l’épreuve, a vu le nombre de ses opposants se réduire comme peau de chagrin, jusqu’à ce qu’il n’en reste aucun : ni les aviateurs anglais, ni le français Joseph Sadi-Lecointe, victime de problèmes mécaniques, n’ont pu participer. Bologna avait donc la voie libre pour faire les dix tours du circuit… Seul son hydravion aurait pu lui causer quelques soucis, mais il n’en a rien été.

Au terme de deux heures, dix minutes et trente-cinq secondes, Bologna est venu à bout du parcours totalisant 375,560 kilomètres, pilotant à cette occasion un Savoia S.12 Bis, à moteur Ansaldo S. Giorgio V-12, revendiquant 550 chevaux de puissance.