Cette année, le trafic aérien mondial devrait être supérieur d’environ 3 % aux niveaux de 2019, et pourrait atteindre 4 % si le rythme de la reprise s’accélère sur les marchés asiatiques qui n’ont pas encore atteint les niveaux d’avant la pandémie de Covid, selon l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI ; en anglais : International Civil Aviation Organization, ICAO) des Nations-Unies.

Déjà, au premier trimestre 2024, les niveaux de trafic aérien de passagers devront être supérieurs d’environ 2 % à ceux de 2019, année pré-Covid. Egalement, les compagnies aériennes devront conserver la rentabilité opérationnelle qu’elles ont connue en 2023. Toutefois, les prévisions actuelles de l’OACI sont assorties d’une mise en garde, à savoir que les risques affectant le transport aérien international comme les conflits (Israël, Ukraine, et conflits potentiels) ne s’aggravent pas par rapport aux niveaux actuels.

Fin 2023, le trafic aérien sur d’importants axes aériens avait déjà atteint ou dépassé les niveaux d’avant la pandémie. Ces routes sont les suivantes, selon les données de l’OACI :
– Intra-Europe
– Europe vers/depuis l’Amérique du Nord, le Moyen-Orient, l’Asie du Sud-Ouest et l’Afrique,
– Amérique du Nord vers/depuis l’Amérique latine et les Caraïbes, l’Asie du Sud-Ouest, l’Asie du Sud-Est et le Pacifique
– Moyen-Orient de/vers l’Asie du Sud-Ouest et l’Afrique.

Les objectifs ambitieux convenus par les gouvernements en vue de la décarbonisation du transport aérien d’ici 2050 soutiennent la durabilité environnementale de la reprise et du développement futur du réseau mondial de transport aérien“, a rappelé le secrétaire général de l’OACI, Juan Carlos Salazar. “Cette évolution est favorisée par les initiatives menées par l’OACI pour accélérer le développement et la mise en œuvre des technologies, des améliorations opérationnelles et des énergies aéronautiques plus propres qu’exige la décarbonisation. Les dernières prévisions de trafic aérien de l’OACI sont prometteuses pour le développement mondial et rappellent que la communauté internationale doit accélérer ses efforts en matière de durabilité, notamment pour assurer la production et le déploiement de carburants aéronautiques durables en quantités suffisantes.”

En 2024, le trafic aérien mondial devrait dépasser de 3% à 4% les niveaux de 2019, selon l'OACI 1 Air Journal

@Montréal-Trudeau