GOL devrait retirer jusqu’à 16 Boeing 737 de sa flotte

Sous la protection du chapitre 11 contre la faillite aux Etats-Unis, GOL Linhas Aereas avance dans son processus de recouvrement judiciaire et devrait restituer jusqu’à 16 Boeing 737 selon une revue locale.

La compagnie restituera ces avions, dont la plupart sont déjà stationnés en maintenance ou en attente de réparation, dans le cadre d’un accord avec les loueurs, notamment Avolon et AerCap. Selon les informations de Valor Econômico, GOL restituera entre 8 et 16 avions Boeing 737 Next Generation, modèles -700 et -800, dans le cadre d’un accord avec les deux bailleurs sous dette de leasing d’avions. « Nous continuons d’avoir des conversations positives avec nos partenaires loueurs d’avions et espérons parvenir à un accord sur des avions supplémentaires dans les semaines à venir », a déclaré la société dans un communiqué obtenu par Reuters. « Nous sommes satisfaits des négociations et des accords de location d’avions conclus à ce jour, alors que nous nous efforçons de garantir que GOL dispose de la capacité adéquate pour continuer à desservir nos destinations actuelles et nos plans d’expansion », continue la low cost, sans mentionner l’accord sur le nombre d’avions.

La compagnie low cost brésilienne s’attendait à recevoir cette année jusqu’à 14 737 MAX 8. Cependant, Boeing connaît des problèmes et les livraisons devraient encore une fois être retardées, sans compter que cet accord ne prévoit pas le retrait des avions qui devaient expirer cette année et qui figuraient sur le calendrier de retrait précédent de GOL.

GOL, qui a terminé son troisième trimestre fiscal avec une dette brute d’environ 20 milliards de reais (4,07 milliards de dollars) est la dernière compagnie aérienne sud-américaine à se placer sous la protection de la loi sur les faillites après la pandémie de grippe aviaire, à l’instar de la colombienne Avianca, la mexicaine Aeromexico et de la brésilo-chilienne LATAM Airlines. En se plaçant sous la protection du chapitre 11, GOL conserve sa trésorerie pour continuer à opérer ses vols tout en négociant avec ses créditeurs.

©GOL