Le groupe Lufthansa, dont les compagnies aériennes étaient rentables en 2023, a commencé 2024 avec un trimestre difficile, les mouvements sociaux ayant lourdement pesé sur ses résultats au premier trimestre 2024.
Le groupe aérien a déclaré que les grèves avaient eu un impact financier négatif d’environ 350 millions d’euros, Lufthansa restant toujours positive pour le reste de l’année. Carsten Spohr, président du conseil d’administration et PDG du groupe Lufthansa, a déclaré que la compagnie laissait désormais le trimestre derrière elle et se trouvait à un tournant puisqu’elle avait conclu des accords salariaux à long terme avec plusieurs syndicats. « Cela signifie planifier avec certitude et clarté pour les années à venir. Nous constatons toujours une forte demande, même nettement supérieure à celle de l’année dernière pour l’été. »
Spohr a expliqué que le groupe continue d’ajouter de la capacité à son réseau, avec des avions ayant des coefficients de remplissage élevés, le PDG soulignant que ce sera un autre été fort pour le groupe. En outre, le dirigeant a noté que les voyages d’affaires ont également continué à se redresser, le groupe se concentrant désormais sur l’amélioration de son offre premium.
Néanmoins, le trimestre a été difficile financièrement pour la compagnie aérienne, le groupe attribuant principalement aux grèves son bénéfice ajusté négatif avant intérêts et impôts (EBIT) et sa perte nette, qui étaient de -849 millions d’euros et 734 millions d’euros respectivement. Cela représente respectivement une variation de -211 % et -57 % d’une année sur l’autre.
Le groupe aérien avait déjà alerté sur la perte entrante le 16 avril. Ensuite, Lufthansa Group avait annoncé que son EBIT ajusté du premier trimestre 2024 serait de -849 millions d’euros (909 millions de dollars), principalement en raison des grèves de plusieurs groupes, dont ses employés d’assistance en escale chez Lufthansa, représenté par le Syndicat uni des services (Vereinigte Dienstleistungsgewerkschaft, ver.di) et les agents de bord de Lufthansa, réunis sous la bannière du Syndicat indépendant des agents de bord (Unabhängige Flugbegleiter Organisation, UFO).
©Lufthansa
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