Un 787 d’Air France, qui faisait la liaison entre Paris et Seattle aux Etats-Unis a dû atterrir en urgence le 7 mai sur l’aéroport d’Iqaluit dans le grand nord du Canada en raison d’une odeur suspecte de « brûlé ». Le lendemain, un 767-300 de FedEx (Federal Express) a atterri sur le nez à l’aéroport d’Istanbul, une panne hydraulique empêchant le train d’atterrissage avant de s’ouvrir.

Un Boeing 787-9 d‘Air France, effectuant le vol AF-338 de Paris Charles de Gaulle (France) à Seattle, WA (États-Unis) avec 260 personnes à bord, était en route au FL390 (39 000 pieds d’altitude) au nord-ouest d’Iqaluit, NU (Canada) lorsque l’équipage a enfilé ses masques à oxygène et a décidé de se dérouter vers Iqaluit en signalant une odeur de brûlé dans le cockpit et la cabine. L’avion a fait demi-tour, est descendu au FL360 pour le déroutement et a atterri en toute sécurité sur la piste 34 d’Iqaluit environ une heure plus tard.

Air France a signalé que l’avion avait été détourné vers Iqaluit suite à l’apparition d’une « odeur de brûlé » dans la cabine. Après l’atterrissage, les passagers ont débarqué de l’avion pendant que l’avion subissait des contrôles. Air France a dû dépêcher un Boeing 777-300ER de Montréal pour récupérer les passagers et le personnel afin de les transporter vers l’aéroport JFK de New-York. Ils ont pu décoller 10h après leur atterrissage forcé. A New-York, des solutions de réacheminement vers Seattle ont été proposées par Air France. Le Dreamliner reste immobilisé à Iqaluit pour faire l’objet de « vérifications techniques supplémentaires », a précisé Air France dans une déclaration écrite.

L’aéroport international d’Iqaluit est inclus dans les plans de vol comme aéroport de déroutement pour de nombreuses compagnies aériennes et opérateurs privés qui voyagent sur des routes polaires entre l’Amérique du Nord, l’Asie et l’Europe. Il serait ainsi assez régulièrement le théâtre de déroutements d’avions pour des problèmes techniques ou médicaux.

Un 787 d’Air France atterrit en urgence à Iqaluit, un 767 de FedEx atterrit sur le nez à Istanbul 2 Air Journal

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Egalement parti de Paris Charles de Gaulle, un avion cargo 767-300 de FedEx a effectué mercredi un atterrissage d’urgence spectaculaire à l’aéroport d’Istanbul le 8 mai après un dysfonctionnement de son train d’atterrissage avant. L’équipage a d’abord été contraint à une remise des gaz à environ 1 800 pieds MSL en raison d’une indication dangereuse pour le train avant. L’avion a effectué ensuite deux autres approches (la première pour une approche visuelle par les contrôleurs aériens) et a atterri environ 40 minutes après la première remise des gaz. Il n’y a eu aucun blessé mais l’atterrissage n’en reste pas moins spectaculaire. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent cet atterrissage qui s’est bien terminé. L’équipage a été évacué par les hublots du cockpitE

Un 787 d’Air France atterrit en urgence à Iqaluit, un 767 de FedEx atterrit sur le nez à Istanbul 3 Air Journal

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