Les administrateurs de la compagnie australienne Bonza disent ne pas avoir « d’autre choix » que de licencier tout le personnel après l’échec de la recherche d’un acheteur.

La low cost Bonza semble presque certaine d’être dissoute après que les administrateurs chargés de déterminer l’avenir de la compagnie aérienne en difficulté ont licencié tout le personnel, soit un effectif de 323 employés, et annulé tous les futurs vols suite à l’échec de la recherche d’un acheteur potentiel pour sauver le transporteur. Bonza est tombé dans une administration volontaire le 30 avril après que ses six avions Boeing 737 MAX 8 ont été soudainement repris et que les vols ont été suspendus. Malgré un délai supplémentaire, jusqu’à fin juillet 2024, pour retrouver un acheteur, les administrateurs de Bonza ont donc finalement jeté l’éponge, sans offre de reprise valable.

Les administrateurs de la compagnie low cost ont donc informé les 323 employés que leur emploi avait été immédiatement supprimé, et ce après la reprise brutale de sa flotte de six Boeing 737 MAX 8. Hall Chadwick, l’administrateur dit malgré tout qu’il est toujours possible qu’un prétendant se présente. « Bien que ce ne soit pas la nouvelle que les parties prenantes souhaitent entendre, les administrateurs doivent prendre une décision concernant le départ des employés », indique le communiqué. « En outre, les clients ont besoin de certitude quant à l’exploitation des futurs vols. En conséquence, les administrateurs n’ont d’autre choix que de licencier tous les employés et d’annuler tous les futurs vols. »

Bonza a brusquement cessé ses activités fin avril après que le fonds d’investissement 777 Partners, (en difficultés financières et sous la menace d’un procès intenté par la société de gestion d’actifs britannique Leadenhall Capital Partners ;777 Partners également actionnaire de la compagnie canadienne Flair Airlines, ou propriétaire de différents clubs de football plus ou moins huppés dans le monde  tels que Red Star en France, Genoa CFC en Italie, Standard de Liège en Belgique, Vasco de Gama au Brésil…) a cessé d’envoyer de l’argent pour payer les locations d’avions (et d’autres dépenses d’exploitation), déclenchant des défauts de paiement. Cette situation est survenue parce que le principal financier de 777 Partners, Advantage Capital Holdings LLC (A-Cap), a décidé de fermer le robinet des liquidités.

Australie : le personnel de la low cost Bonza officiellement licencié 1 Air Journal

©Bonza