Le Concorde numéro 1, premier exemplaire de l’avion supersonique franco-britannique, ainsi que l’ensemble de ses équipements, sont désormais classés au titre des monuments historiques du patrimoine français.

«Cet avion a incarné la force industrielle et la capacité d’innovation de la France sur le plan aéronautique. Il a été aussi un symbole de notre capacité de coopération internationale», a écrit la ministre de la Culture sur son compte X. «Cet avion, pionnier des vols supersoniques est resté dans les mémoires. Sa préservation va permettre de transmettre aux générations futures un exemple unique de notre savoir-faire aéronautique dans une vision futuriste», a-t-elle ajouté.

Selon un communiqué du ministère, le Concorde numéro 1, immatriculé F-WTSB, est l’un des 20 appareils construits de 1967 à 1979, et 18 d’entre eux sont à ce jour conservés, dont six en France. Le Concorde 001 fut l’un des deux exemplaires destinés à obtenir le certificat de navigabilité indispensable pour pouvoir transporter des passagers. Il a effectué son premier vol le 6 décembre 1973 et son dernier le 26 mai 1982 et ouvert la voie aux vols entre Paris et New York le 19 octobre 1977. A ce jour, il conservé et exposé au musée Aeroscopia de Blagnac, à côté de Toulouse. 

Symbole du luxe et d’avancées technologiques, l’avion supersonique a marqué l’histoire du transport aérien jusqu’au crash de juillet 2000, déterminant dans son retrait du service en 2003. Le 25 juillet 2000, un Concorde d’Air France assurant le vol AF4590 Paris-New York s’était écrasé juste après son décollage sur un hôtel de Gonesse, en banlieue parisienne, causant la mort de 113 personnes.