Delta Air Lines fait désormais face à 11 poursuites judiciaires de la part de passagers suite à l’atterrissage en catastrophe du vol DL4819 à l’aéroport international Pearson de Toronto (YYZ) le 17 février.

Le jet régional Bombardier CRJ900 s’est retourné sur une piste glissante, mais les 80 passagers et membres d’équipage ont survécu. 21 personnes ont été transportées à l’hôpital.

Les passagers affirment avoir subi des « blessures graves », invoquant la négligence de Delta et de sa filiale, Endeavor Air. Les documents juridiques font référence à la Convention de Montréal, qui régit la responsabilité des compagnies aériennes lors des vols internationaux.

Les poursuites allèguent que la compagnie aérienne est responsable en vertu de la Convention de Montréal, un traité qui tient les transporteurs responsables des blessures subies lors de vols internationaux. Mais certaines plaintes vont plus loin, citant Delta pour négligence et soulignant une série de défaillances opérationnelles qui auraient contribué à l’incident.

Parmi les plaignants figure Marthinus Lourens, qui affirme avoir été aspergé de kérosène et avoir subi des blessures à la tête, au cou et au dos alors qu’il était suspendu la tête en bas dans la cabine. Une autre passagère, Hannah Krebs, déclare dans sa plainte avoir été violemment secouée lors du retournement de l’avion, ce qui lui a causé un traumatisme physique.

Rapportées par PYOK, les poursuites décrivent collectivement ce que les plaignants qualifient de « longue litanie d’erreurs et d’omissions » de la part de Delta, avant et pendant la tentative d’atterrissage.

Malgré la pression juridique croissante, Delta a nié toute responsabilité. Ses avocats ont déclaré que la compagnie aérienne décline toute responsabilité pour les blessures subies lors de l’accident.

Toujours est-il que Delta s’attend à ce que d’autres poursuites soient intentées par d’autres passagers du vol 4819 dans les mois à venir.

Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a rendu public son rapport préliminaire en mars dernier. Sans fournir de réponse exacte concernant les causes qui ont mené à cet incident, le rapport préliminaire indique que l’appareil est descendu trop vite. Il a ajouté poursuivre son enquête sur plusieurs aspects clés, notamment l’examen métallurgique de la structure de l’aile, les techniques d’atterrissage, la formation des pilotes et le processus d’évacuation des passagers.

Delta fait désormais face à 11 poursuites judiciaires après le crash d'un CRJ à Toronto 1 Air Journal

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