La Thaïlande mérite son surnom de « pays du sourire » pour son hospitalité. L’ancien royaume de Siam est la première destination de loisirs en Asie, offrant des kilomètres de plages de sable fin. Ses temples bouddhistes à Bangkok émerveillent par leur architecture et leur ornement coloré, tandis que ses sites historiques comme Ayutthaya et Sukhothai, plongent les visiteurs dans un riche passé.
En 2024, la Thaïlande a accueilli environ 36 millions de touristes étrangers (contre 40 millions en 2019). La Chine a été le premier marché émetteur avec presque 7 millions de visiteurs, suivie de la Malaisie, de l’Inde, de la Corée du Sud et de la Russie. Environ 700 000 touristes français ont visité la destination l’an dernier, un chiffre qui marque une reprise significative du marché français par rapport aux précédentes années post-Covid.
Air France et Thai Airways proposent des vols directs quotidiens au départ de Paris-CDG à l’aéroport international Suvarnabhumi de Bangkok. Pour sa part, Aircalin exploite deux fréquences hebdomadaires. En novembre prochain, Air France lancera une nouvelle liaison directe entre Paris-CDG et Phuket, la grande île du sud thaïlandais, avec trois fréquences par semaine. En Belgique, Thai Airways relie de nouveau Bruxelles à la capitale thaïlandaise en vol direct, après cinq ans d’interruption. En Suisse, SWISS exploite une liaison directe quotidienne entre Zurich et Bangkok. La durée moyenne d’un vol direct entre l’Europe et la Thaïlande est de 11h30 à 12h.
Autre option pour se rendre au « pays du sourire », les vols avec escale : Finnair, Lufthansa, Qatar Airways, Emirates ou encore Etihad Airways entre autres, desservent Bangkok via leur hub de correspondance. Si les vols avec escale séduisent par leur tarif, ils peuvent durer jusqu’à 30h, avec donc une correspondance de plusieurs heures. Aussi, les compagnies aériennes émiraties Emirates et Etihad Airways offrent des nuitées gratuites dans des hôtels de luxe à leurs passagers en correspondance à Dubaï ou Abou Dhabi pour qu’ils puissent profiter de l’escale.
Depuis juillet 2024, les ressortissants français, belges et suisses détenteurs d’un passeport ordinaire, peuvent séjourner sans visa en Thaïlande jusqu’à 60 jours (contre 30 jours auparavant). Il faut toutefois présenter à l’arrivée une autorisation de voyage électronique (Thailand Digital Arrival Card ou TDAC), à obtenir au préalable en ligne sur le site de l’immigration thaïlandaise. La saison idéale s’étend de novembre à février, quand le climat est plus sec et les températures agréables (25-30°C). La chaleur devient intense de mars à mai (35-40°C), tandis que la saison des pluies, de juin à octobre, peut compliquer les vacances.
La monnaie thaïlandaise est le baht (1 euro = 37 bahts en ce moment). Pour un touriste européen, la Thaïlande offre un niveau de vie très abordable grâce au faible coût de la vie locale. Les dépenses courantes, comme la nourriture de rue (1 à 3 euros par repas), les transports locaux, et l’hébergement économique (30 à 50 euros pour un hôtel standard), sont très accessibles. Même les activités touristiques, comme les visites de temples ou les excursions, restent raisonnables. Cependant, les zones très touristiques comme Phuket ou Koh Samui sont plus chères, avec des prix proches des niveaux européens pour les restaurants ou hôtels haut de gamme.
La diversité de la Thaïlande en fait une destination de loisirs pour tous les voyageurs. À Bangkok, la capitale, le Grand Palais et le temple du Bouddha d’Émeraude (Wat Phra Kaew) sont des incontournables, reflétant l’opulence de la monarchie thaïe. Dans le nord, Chiang Mai séduit avec ses pagodes comme le Wat Phra That Doi Suthep, perché sur une colline, et ses marchés nocturnes animés. Les amateurs de culture affluent à Ayutthaya et Sukhothai, anciennes capitales classées au patrimoine de l’UNESCO, où les ruines de temples et de statues bouddhistes témoignent de l’histoire du royaume de Siam. Le parc national de Khao Sok, avec sa faune et sa flore protégées, est idéal pour les randonnées. Pour un séjour de détente, les îles du sud comme Phuket, Koh Phi Phi et Koh Samui, comptent des dizaines et dizaines de kilomètres de plages aux eaux turquoise.
La Thaïlande paie le succès de son tourisme : surfréquentation à Phuket, pollution à Bangkok et Chiang Mai, prostitution à ciel ouvert à Pattaya, etc. Des voyageurs rapportent une expérience moins satisfaisante, marquée par des services parfois décevants ou une impression de tourisme de masse. Aussi, le « pays du sourire », cherche à redorer son image, en misant sur un tourisme plus qualitatif, respectueux de l’environnement et des attentes des voyageurs. Plusieurs îles du sud, prisées pour leurs plages, sont temporairement fermées au public jusqu’en octobre 2025, pour protéger des écosystèmes fragiles.
Parallèlement, sont mises en avant des régions hors des sentiers battus comme l’Isan, la région agricole dans le nord-est thaïlandais, ou les provinces musulmanes du sud, frontalières à la Malaisie. Loin du tumulte de Bangkok et de Phuket, l’Isan dévoile un autre visage de la Thaïlande. La destination permet aux voyageurs curieux une immersion authentique au cœur de la Thaïlande rurale. Ici, le temps semble s’écouler d’une autre manière. Les rizières à perte de vue, ponctuées de troupeaux de buffles, offrent une sérénité sans égale. Les festivals, comme le Bun Bang Fai (fête des fusées) à Yasothon, mêlent musique, danses et rituels colorés. La sincérité désarmante des habitants, la cuisine épicée et les traditions encore bien vivantes font de l’Isan une destination privilégiée pour ceux qui souhaitent découvrir la « vraie » Thaïlande.
Pour visiter ces régions encore préservées, le réceptif franco-thaïlandais Thaïlande Evasion se démarque en organisant une « échappe belle » personnalisée en Isan, en individuel, en famille ou en groupe, avec hébergement chez l’habitant. Membre de la communauté Bynativ et basé à Bangkok, le réceptif Routes de Thaïlande propose des voyages sur mesure pour tous les goûts, du circuit organisé et au voyage de noces selon les besoins et les désirs. Son statut de droit français offre toutes les garanties financières nécessaires. Attention, Routes de Thaïlande ne vend pas de billet d’avion. Le voyageur pourra lui-même identifier les meilleurs billets d’avion sur les comparateurs de tarifs aériens, Skyscanner, Kayak ou Bourse des vols. Ainsi, si on accepte une escale, on trouvera des vols de qualité à partir de 500 euros pour se rendre en Thaïlande pendant la meilleure saison de novembre à février.

@AJ
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