Ethiopian Airlines a été désignée pour la 8e année consécutive « Meilleure compagnie aérienne d’Afrique » par Skytrax, lors des World Airline Awards 2025 au Salon du Bourget à Paris.
Ethiopian Airlines devance ainsi Air Mauritius (2ème), RwandAir (3ème), South African Airways (4ème), EgyptAir (5ème), Royal Air Maroc (6ème) et Kenya Airways (7ème) en tant que meilleure compagnie aérienne du continent africain. La compagnie éthiopienne a aussi remporté d’autres distinctions majeures dont celles de Meilleure classe Economique en Afrique, de Meilleure classe Affaires en Afrique et de Meilleur service de restauration en classe affaires en Afrique.
Selon Ethiopian Airlines, ces récompenses soulignent « l’engagement constant de la compagnie en faveur d’un service de classe mondiale, de l’innovation, de la modernisation de sa flotte et de la satisfaction client sur plus de 140 destinations internationales ». Le PDG, Mesfin Tasew, a exprimé sa « fierté » et remercié les employés et les clients pour leur fidélité.
Ethiopian Airlines continue de jouer un rôle moteur dans l’aviation africaine grâce à une stratégie axée sur la durabilité, le numérique et le développement de hubs régionaux, tels que Togo, Malawi, Zambie et la RDC (République démocratique du Congo).
Les ambitions de cette compagnie emblématique, membre de Star Alliance, visent, via son plan « Vision 2035 », à rejoindre le top 20 mondial des groupes aériens.
Les World Airline Awards, appelés les « Oscars de l’aviation », reposent sur les votes de millions de passagers à travers le monde depuis 1999.

L'aviateur a commenté :
26 juin 2025 - 15 h 55 min
Cette réussite incontestable d’Ethiopian est pour moi une incroyable anomalie
Il faut reconnaitre que c’est surprenant, venant du flag carrier d’un des pays les plus pauvres d’Afrique (source: site officiel de la Banque Mondiale, worldbank.org- Avril 2025) et avec un IDH classé 180ème sur 192 pays de la planète (source: site officiel des Nations Unies, hdr.undp.org – Mai 2025)
Que cette compagnie ait davantage d’étoiles Skytrax que TAP ou SAS en dit long sur sa qualité!
Mais est-ce que le gouvernement de ce pays ne ferait pas mieux de s’occuper directement de ses millions de citoyens en extrême pauvreté plutôt que d’injecter beaucoup d’argent dans sa compagnie nationale?
J’anticipe déjà les réponses d’éthiopiens fiers : soyez humbles et regardez les statistiques fiables des sites officiels. Ne venez pas me dire que c’est un pays merveilleux où tout va bien!
La richesse a commenté :
27 juin 2025 - 12 h 33 min
Ne fait pas le bonheur : il y a des gens qui vivent à dos de chameaux sans rien demander à Starlink ni du SAF.
Ceci étant, le commentaire mérite réponse à plusieurs égards comme par example sur le point “gouvernement de ce pays ne ferait pas mieux de…”, dont la lecture peut se faire sur l’axe de la condescendance mais, je suis sûr que ça n’est pas le cas donc je suis tenté de vous répondre mécaniquement “avec 350 000 clochard en France, ne faut-il pas taxer les riches pour veiller sur les pauvres ?” et je sens que vous appercevez l’irrationalité de votre approche teinté d’émotion car, une société n’est pas linéaire et la gestion sociétale ne l’est pas non plus :
– Un pays a besoin de générer de l’activité économique et une compagnie, qui plus est rentable, y contribue largement.
– Un pays à besoin de connectivité : une compagnie nationale d’un pays de 60 000 000+ habitant s’impose sinon, le marché est offert aux extérieurs, le feriez-vous ?
– Un pays doit utiliser tous les leviers à sa disposition pour émerger économiquement : énergie, tourisme, transport, alimentation, santé, éducation, etc. Des priorités doivent être définies et les moyens de sa politique doivent suivre. C’est ce qui s’appellerait de la dette d’investissement car les capitaux bloqués sont concidérables.
– Il n’existe pas de pays sans pauvre l’objectif de tout pays est de générer une bonne grosse classe moyenne sur laquelle s’appuyer car en occident, quand la gauche est au affaires c’est la classe moyenne qui finance la politique et quand la droite suit, il n’en va pas autrement.