L’Islande séduit chaque année de nombreux visiteurs grâce à ses paysages naturels préservés, où volcans, geysers et glaciers se côtoient. Cette destination est souvent associée à l’aventure et au dépaysement, notamment en été sous la lumière particulière du soleil de minuit.
À trois heures de vol de la France, la destination est particulièrement accessible pendant la saison estivale, notamment en juillet et août, période où les visiteurs recherchent la fraîcheur et la luminosité quasi permanente. Les routes sont alors dégagées et les températures plus clémentes encouragent les voyages d’exploration.
Les liaisons aériennes entre la France et l’Islande sont principalement assurées entre Paris et l’aéroport international de Keflavík, situé à une cinquantaine de kilomètres de Reykjavik. Plusieurs compagnies, dont Transavia, easyJet, Air France, Icelandair et PLAY Airlines, proposent des vols directs à des fréquences variables selon les périodes. Icelandair offre jusqu’à trois vols directs quotidiens entre Paris et Reykjavik au pic de l’été. Nice est l’autre ville française à bénéficier d’une liaison directe avec Reykjavik, également opérée par la compagnie aérienne islandaise. Des billets d’avion en vol direct Paris-Reykjavik pour un voyage fin août sont encore disponibles à 220 euros l’aller-retour sur le site de la low cost PLAY Airlines, au moment de la publication de cet article.
Pour les autres grandes villes françaises, des vols avec escale sont proposés par diverses compagnies européennes. Il est recommandé d’utiliser des comparateurs de vols comme Liligo, Momondo ou Bourse des vols pour identifier les billets d’avion aux meilleurs tarifs pour Reykjavik.
L’Islande appartenant à l’espace Schengen, permet aux ressortissants français, belges et suisses, d’y séjourner librement pour moins de trois mois, sur présentation d’une carte d’identité ou d’un passeport en cours de validité. La période de juin à août est considérée comme idéale pour des vacances en Islande. Les températures oscillent généralement entre 15 et 25°C et les longues journées permettent de profiter pleinement des panoramas naturels. Les routes principales et certaines pistes, comme Kjöllur, sont ouvertes, rendant accessibles des sites reculés et protégés, tels que le parc national de Thingvellir ou le volcan Fagradalsfjall. L’été est donc la période parfaite pour organiser un séjour en Islande, que ce soit pour un court voyage ou des vacances plus longues.
Les amateurs de nature peuvent profiter du climat doux pour randonner dans les Hautes-Terres (Landmannalaugar), explorer les fjords de l’Est ou observer la faune locale, notamment les oiseaux marins à Látrabjarg et les baleines à Húsavík. Les activités incluent également les bains dans les sources chaudes, l’exploration de grottes de glace, ainsi que la participation à des événements festifs comme le Festival Viking à Reykjavik.
L’Islande, qui compte à peine 400 000 habitants, figure parmi les destinations les plus onéreuses au monde. Les prix élevés s’expliquent par la situation géographique de l’île et sa dépendance aux importations. Un plat simple dans un restaurant bon marché coûte environ 30 euros, tandis qu’un repas complet dans un établissement de gamme moyenne peut atteindre 100 euros. Le prix d’une nuit en auberge varie entre 60 et 80 euros, et celui d’un hôtel international dépasse fréquemment 200 euros. Les taxis sont chers, rendant les transports publics ou la location de voiture plus attractifs pour se déplacer lors de votre séjour.
L’essor du tourisme en Islande, amorcé après 2010, a entraîné une fréquentation annuelle de plus de deux millions de visiteurs. Ce succès s’accompagne cependant de défis majeurs. Les infrastructures, initialement dimensionnées pour 400 000 habitants, sont souvent saturées. Les sites naturels subissent une érosion accélérée et une perte de leur caractère sauvage. L’afflux de touristes a également provoqué une hausse des prix de l’immobilier, poussant certains habitants hors des centres urbains, et complexifié la gestion des déchets et de la circulation.
Face à ces enjeux, le gouvernement islandais a adopté des mesures pour limiter l’impact du surtourisme. Parmi elles figurent la hausse des taxes touristiques, le renforcement de la régulation des locations saisonnières et la diversification de l’économie, comme les énergies renouvelables et les technologies de l’information. L’objectif est de préserver les écosystèmes fragiles de l’île tout en maintenant un équilibre entre attractivité touristique et qualité de vie pour les habitants. Cette stratégie, qui privilégie la qualité de l’accueil, place l’Islande parmi les destinations pionnières en matière de tourisme durable.
Passer par une agence de voyage peut faciliter une démarche écoresponsable. De nombreux voyagistes mettent en place des politiques strictes de durabilité : compensation des émissions carbone, partenaires locaux certifiés, sensibilisation des écosystèmes, usage des transports collectifs ou de véhicules hybrides. Comptoir des Voyages, par exemple, propose des séjours sur mesure en immersion en Islande, avec une personnalisation poussée. Ses circuits sont axés sur la découverte de la nature, l’hébergement chez l’habitant ou dans des structures à taille humaine dans le respect de l’environnement local. Autre spécialiste, Island Tours propose des autotours de 6 à 22 jours, offrant une exploration libre avec véhicule, des hébergements réservés, et des « road trip » comme celui sur « la trace des elfes ».
L’Office du tourisme islandais propose, sur son site Visit Iceland et dans ses bureaux, des informations complètes sur les sites à visiter, les itinéraires, les hébergements, les transports et les activités, ainsi que des conseils pratiques concernant le climat, l’activité volcanique et la préservation de l’environnement, pour préparer au mieux ses vacances.

@Visit Iceland
GVA1112 a commenté :
11 juillet 2025 - 12 h 24 min
La liste des destinations susceptibles de souffrir du sur tourisme est de plus en plus longue ..
Nous, humains, nous sommes fous, de courir coute que coute pour être parmi “ceux qui y sont allés”, avant que ces destinations soient fermées ou définitivement dégradées.
Cette course en avant accélère cette fin..
On cherche à être plus fort que la Nature, elle aura toujours le dernier mot.