A l’instar de l’année dernière, la compagnie française Corsair lance, avec l’agence Australie, une nouvelle campagne d’affichage célébrant les « Septembristes » : ces voyageurs malins qui profitent de septembre pour prolonger l’été.
Déjà en 2024, la marque avait forgé ce néologisme pour décrire une tribu de voyageurs éclairés, préférant différer leur départ afin d’éviter les foules et bénéficier de tarifs plus doux. Cette année, la campagne franchit un cap en jouant résolument la carte de l’humour et du décalage : détour des codes scolaires, visuels lumineux et ton léger. L’objectif est clair : transformer septembre en « mois bonus » pour les vacanciers.
Cette communication s’inscrit dans la continuité de la refonte identitaire présentée en juin 2025. Corsair, longtemps positionnée principalement sur le loisir tropical à prix compétitif, revendique désormais une image modernisée (visuels épurés, tonalité premium mais accessible, et un accent porté sur la qualité d’expérience à bord), voire également humoristique quand elle a dévoilé une campagne intitulée « Corsair ne dessert toujours pas la Corse », l’occasion pour cette compagnie aérienne française de répondre à une confusion persistante autour de son nom.
La compagnie – dotée d’une flotte jeune d’A330neo (deux ans en moyenne, l’une des plus récentes au monde) – met en avant son produit tri-classe (Business, Premium et Economy) et la montée en gamme saluée, à deux reprises, aux World Airline Awards de Skytrax comme « Meilleure Compagnie Loisirs française ».
La campagne ne se limite pas à un message d’image. Elle s’accompagne d’offres tarifaires dès 544 €, ciblant des destinations où la haute saison se prolonge en septembre : Antilles (Guadeloupe, Martinique, Saint-Barthélemy), océan Indien (La Réunion, Maurice, Mayotte, Madagascar) ou encore Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Bénin, Mali).
Corsair capitalise ainsi sur une tendance croissante : selon les données du secteur, voyager en septembre s’impose de plus en plus comme une alternative recherchée, à la fois pour le climat plus agréable, des sites moins saturés et des prix réduits.
Pour toucher sa cible, la compagnie déploie un plan média d’ampleur en France métropolitaine, dans les DOM-TOM et en Afrique de l’Ouest : affichage dans le métro parisien et les gares TGV, campagnes dynamiques dans les grands aéroports, presse nationale (Les Échos, Challenge, Le Figaro, Le Point, L’Express), vitrines d’agences de voyage Selectour et Havas, sans oublier une forte présence digitale et sociale. Dans les Antilles, la campagne se décline avec un ancrage local via radios et télévisions régionales, tandis qu’en Afrique elle se matérialise par affichage urbain et spots autour des journaux télévisés.
Créée en 1981 et longtemps associée au marché loisirs caribéen et africain, Corsair a profondément revu son image ces dernières années, notamment après son passage sous pavillon français en 2021 et son plan de relance post-Covid. Cette campagne illustre ce repositionnement : miser sur un ton créatif, un univers graphique solaire et l’idée d’une communauté de voyageurs décalés – les « Septembristes » – pour marquer les esprits dès la rentrée.
« Voyager à contre-courant, c’est l’esprit des Septembristes : partir quand tout le monde rentre, profiter du calme et bénéficier de tarifs accessibles. Notre nouvelle campagne valorise ce choix et met en avant notre promesse de confort et de qualité de service », souligne Karen Levy, directrice Expérience Client et Communication de Corsair.
Pour l’agence Australie, le message est tout aussi clair : « Avec Corsair, il est créativement stimulant de cultiver ce petit pas de côté, avec une tribu de voyageurs éclairés qui choisit de voir la rentrée autrement », résume Philippe Boucheron, directeur de création.

B744 a commenté :
4 septembre 2025 - 9 h 04 min
Ce qui est assez amusant, c’est que Corsair…est corse à l’origine. Fondé en 1983, Caravelle avec la tête de Maure, gardant ce visuel jusqu’en 1992 sur les 737-300 (TT et TF si je ne m’abuse…).
Et allant en Corse régulièrement, y compris en 747.
jeje a commenté :
4 septembre 2025 - 9 h 20 min
J’aimerai savoir pourquoi TOUTES les gares désservies par le tgv qui desservent la capital ne sont pas concernées par la formule TGV AIR ? exp : Besançon , question déja posé a AF et UU mais pas de réponses .
Backdoor a commenté :
4 septembre 2025 - 11 h 36 min
les « Septembristes » : ces voyageurs malins qui profitent de septembre pour prolonger l’été.
Rien de malin pour en profiter il suffit de ne pas avoir de contraintes familiales pour pouvoir partir hors vacances scolaires et un employeur sympa qui accorde les CP en dehors de juillet août 🤦♂️🤦♂️🤦♂️
Lys a commenté :
4 septembre 2025 - 20 h 00 min
…ou de faire partie de la caste privilégiée, on nous le dit et redit à longueur d’ondes, de ces retraités-seniors-boomers, aux cheveux aussi argentés que leur livret d’épargne, au niveau de vie scandaleusement élevé (on ferait presque partie de ces riches détestés par un ex-président de la république) qui osent honteusement profiter de leurs années de travail (et des cotisations afférentes), pour aller visiter la Cathédrale de Séville, le musée Munch à Oslo, le Dôme de la Cathédrale de Milan, les vignobles de Porto, le château de Sissi à Vienne… pendant que la France laborieuse sue sang et eau…
Et la France travailleuse de ces 30 années, n’a-t-elle pas elle aussi sué sang et eau, les conditions de travail de nombre des employés et salariés de l’époque n’ayant pas encore bénéficié de toutes les améliorations acquises depuis ?
Il est vrai qu’ils seraient beaucoup mieux, ces retraités, sur les plages bondées de juillet, les navettes touristiques combles d’août, les sites surchargés de visiteurs, les hôtels pleins, les supermarchés étouffants, les restaurants pratiquant le coup de massue sur leurs cartes…
Pendant les “trente glorieuses”, ces fameuses années d’après-guerre où tout souriait à la France, le tourisme, longtemps bloqué sur les vacances scolaires de juillet et août, subissait un brutal coup d’arrêt dès le 1° septembre.
Cette époque est révolue, les revenus des retraités ont considérablement augmenté (même s’il en reste hélas qui sont les oubliés du système), les modes de vie ont évolué, les générations qui ont participé à la progression de leur pays peuvent légitimement profiter (quel mot honteux…) de leur temps… et Corsair a vu juste.
Les vacances peuvent se prendre (ce n’est pas moi qui le dis) à plusieurs périodes de l’année, ce qui profite à toute une série de métiers, restauration, location de gîtes, croisiéristes, hôtellerie, musées, attractions diverses, visites de sites, transport ferroviaire et aérien…
Il serait intéressant que soit quantifié l’apport économique de ces populations de septembre, ou de mai/juin, au Produit Intérieur Brut.
Corsair a vu juste.