Une collision au sol entre deux appareils de United Airlines a interrompu temporairement les opérations à l’aéroport international de San Francisco lundi soir, en plein retour du week-end du Labor Day, l’un des plus chargés de l’année dans le transport aérien américain.

Alors qu’un 737 de la compagnie était repoussé de sa porte d’embarquement, sa dérive a heurté la queue d’un autre appareil de United, également un Boeing 737. Selon plusieurs passagers à bord du vol à destination de Boston, le choc soudain a été ressenti comme un véritable « tremblement de terre ».Des dégâts importants aux queues des deux avions ont été constatés. Aucun blessé n’est à déplorer et les passagers ont été transférés sur d’autres vols. Les deux avions ont bien sûr été immobilisés pour inspection.

La Federal Aviation Administration (FAA) a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de ce contact entre avions.

Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas, dit l’adage populaire. Quelques heures plus tard, mardi matin, un second vol de la compagnie United a fait demi-tour peu après son décollage. Il s’agit du vol UA2664 à destination de Baltimore (BWI), opéré en Boeing 737 MAX 9 avec 164 passagers et huit membres d’équipage à bord. Moins d’une heure après son départ de San Francisco, l’équipage a signalé une odeur de brûlé dans la cabine, décrite comme un « parfum de plastique chauffé », et a choisi de revenir à son aéroport de départ par mesure de précaution. Tous les voyageurs ont été débarqués sans incident et replacés sur un autre appareil.

United Airlines a confirmé qu’aucune blessure n’était à déplorer dans les deux cas et que « les procédures normales d’évacuation et de réacheminement » avaient été suivies. Toutefois, ces incidents rapprochés soulignent les défis rencontrés par la compagnie au moment où elle exploite quotidiennement des centaines de vols au départ de son hub californien.