Des propositions pour dynamiser les aéroports français
L’UAF a d’autre part présenté hier dans un manifeste « un certain nombre de propositions pour dynamiser les aéroports français et l’attractivité des territoires qu’ils desservent », « à l’occasion des campagnes présidentielle et législative ». Ces propositions sont articulées autour de 3 objectifs :
Objectif 1 : Améliorer la compétitivité des aéroports français. Les aéroports français sont en concurrence avec leurs homologues européens voire mondiaux. De fait, l’ouverture de lignes par une compagnie aérienne dépend en partie des coûts de touché. Dans le contexte concurrentiel européen, il est indispensable d’améliorer la compétitivité des aéroports français par la réduction de la fiscalité spécifique pesant sur le transport aérien et par la maîtrise des coûts liés à la sûreté et à la sécurité. Aussi l’UAF entend-elle : abaisser le coût de la taxe d’aéroport et de sa majoration, parvenir à la maîtrise des coûts de sûreté et de sécurité, diminuer la taxe de solidarité.
Objectif 2 : Renforcer la performance du réseau aéroportuaire français. Le réseau aéroportuaire participe pleinement de l’attractivité de la France et de ses territoires. Le renforcement de la performance de ce réseau est donc un impératif pour qui veut dynamiser l’attractivité et le développement économique des territoires français. Ce renforcement passe par l’amélioration de la connectivité des aéroports français, par une meilleure accessibilité terrestre des plateformes ainsi que par le développement de l’intermodalité, par le renforcement de la qualité de service aux frontières aériennes, ainsi que par un déploiement plus rapide du ciel unique européen.
Objectif 3 : Promouvoir la diversité des vocations aéroportuaires. Un certain nombre de mutations récentes fragilisent le modèle économique des aéroports de proximité et des plateformes spécialisées dans l’aviation générale et d’affaire et dans les missions de service public. Au titre de l’aménagement du territoire, le modèle économique des aéroports de proximité et des plateformes spécialisées doit être sauvegardé. Aussi l’UAF entend-elle travailler à : Pérenniser, réformer et simplifier le dispositif européen des aides d’Etat - Maîtriser l’impact économique du désengagement de l’Etat sur les plateformes - Favoriser le développement de politiques aéroportuaires au niveau régional, dans un souci de coordination et de rationalisation de l’utilisation des fonds publics.
A l’occasion de la présentation du manifeste, Jean-Michel Vernhes, Président de l’UAF a rappelé : « Les aéroports sont un élément clé de la chaîne de valeur ajoutée du transport aérien et de la compétitivité du secteur, au même titre que les compagnies et les services de navigation aérienne. Les aéroports français sont devenus des entreprises à part entière exerçant leur activité sur un marché concurrentiel. Dans le même temps, ils sont aussi des outils au service de l’aménagement et de l’attractivité des territoires. Nos aéroports doivent aujourd’hui relever de nombreux défis parmi lesquels la massification du transport aérien, la concurrence internationale, le recours aux investissements privés, le durcissement du contexte sécuritaire ou encore le développement durable. Le développement d’une France aéroportuaire forte et compétitive est donc un enjeu stratégique pour notre pays ».
Avec plus de 150 adhérents, l’Union des Aéroports Français est l’organisation professionnelle des aéroports français, quelles que soient leur taille et leur spécialité. Elle a pour principale mission de défendre et de promouvoir les intérêts de la communauté aéroportuaire française auprès des décideurs français et européens. L’UAF est membre associé de la Fédération Nationale de l’Aviation Marchande (FNAM) et de l’Airports Council International (ACI Europe). Les aéroports membres de l’UAF accueillent chaque année : 186 millions de passagers, 5,2 millions de mouvements d’aéronefs et 2,5 millions de tonnes de fret. Ils génèrent près de 200 000 emplois directs et plus de 82 milliards d’euros de PIB par an. Publié le 2 décembre 2025 à 09h00
Filoustyle a commenté :
10 mars 2017 - 5 h 40 min
Et Bien non les intérêts des aéroports français régionaux ne sont pas du tout les mêmes que les interêt du duo ADP,Airiledefrance et au contraire l’ambition et le développement économique de certaines régions sont freiné par un politique jacobine et partisane des siècles dernier qui n’a plus lieu d’exister au 21eme siècle et Oui à une concurrence loyale entre les régions et vive le fédéralisme !
allons a commenté :
12 mars 2017 - 20 h 23 min
S’il y avait un potentiel suceptible de générer des vols long courrier (parce que c’est bien de ça dont vous parlez ) remplis toute l’année au départ de certaines régions , croyez moi que les compagnies s’y intéresseraient sérieusement.
Regardez déjà ce qui se passe sur le moyen courrier avec les petits aéroports qui créer du trafic artificiellement en faisant venir RYANAIR à grand renfort de subventions.