Un avion de la compagnie Iberia, un Airbus A321XLR tout juste mis en service et immatriculé EC-OOJ, a été contraint de rebrousser chemin vers l’aéroport Adolfo Suarez Madrid-Barajas ce dimanche 3 août, après avoir subi une violente collision avec un oiseau lors de la phase initiale de son vol IB579 à destination de Paris-Orly.
Ce choc a endommagé de façon spectaculaire le radôme – cette partie essentielle à l’avant du fuselage qui abrite le radar météo – ainsi que le moteur gauche de l’appareil. L’incident s’est produit quelques minutes après le décollage, alors que l’avion venait à peine d’entamer sa montée. Suite à l’impact, l’oiseau a été aspiré par le moteur, un CFM International LEAP-1A, causant d’importants dégâts visibles non seulement au niveau du nez de l’avion, mais aussi sur les pales du réacteur. La cabine de pilotage, suivant les protocoles de sécurité, a immédiatement interrompu l’ascension, déclaré une situation d’urgence et fait retour vers Madrid, où le vol s’est posé en toute sécurité environ vingt-cinq minutes après le décollage. Tous les passagers et membres d’équipage sont sortis indemnes de cette mésaventure, bien que l’émotion ait été vive à bord.
Des images et vidéos amateurs relayées sur les réseaux sociaux montrent la violence du choc : le nez de l’appareil apparaît littéralement arraché, laissant apparaître les composants internes du radar météo, et les dommages sur le moteur sont flagrants. Ce genre d’événement, connu sous le nom de « bird strike », n’est pas rare dans l’aviation, en particulier lors des phases de décollage et d’atterrissage. Les moteurs d’avion sont conçus et testés pour supporter ce type de choc, mais dès lors qu’un dommage moteur est suspecté, la procédure veut que l’appareil retourne immédiatement au sol pour inspection technique complète.
L’A321XLR d’Iberia impliqué est l’un des plus récents de la flotte mondiale : il a été livré début juillet 2025 et n’avait effectué que quelques vols commerciaux, principalement en Europe après une liaison inaugurale entre Madrid et Boston. Iberia est d’ailleurs le client de lancement mondial de ce modèle, qui doit transformer les liaisons transatlantiques de la compagnie grâce à son rayon d’action inédit pour un monocouloir.
Iberia, réputée pour la rigueur de sa formation en sécurité, a salué le sang-froid et la réactivité de ses pilotes et techniciens, essentiels pour éviter une issue plus grave. Les passagers, quant à eux, ont été réacheminés sur d’autres vols pour rallier Paris.
#BREAKING: Terrifying pictures show huge damage to front of Airbus ( Iberia Airbus A321-253NY) struck by bird after taking off from Spain
— JUST IN | World (@justinbroadcast) August 3, 2025
Flight IB579 to Paris Orly Airport returned approximately 20 minutes after departure from Madrid. pic.twitter.com/I4zSjhj1aP
Iberia Airbus A321 XLR Suffers Bird Strike Damage
— aircraftmaintenancengineer (@airmainengineer) August 3, 2025
A two-month-old Iberia Airbus A321-253NY XLR (MSN 12375 / EC-OOJ) sustained damage to its right engine from a bird strike while operating flight IB579 to Paris (ORY) earlier today.
📸 by @ivancp25 pic.twitter.com/J7vk430CaR
steph a commenté :
5 août 2025 - 9 h 25 min
Avec l’état du radome et du moteur ca doit etre une sacrée autruche,
mais je n’y crois pas trop, je dirais un drone d’une belle taille !
nom a commenté :
5 août 2025 - 11 h 11 min
tu n’y crois pas trop mais tu n’y connais rien
Radome explosé avec la grêle
Moteur de 747 avec des étourneaux
Et je ne parle que de mon expérience personnelle ….
steph a commenté :
5 août 2025 - 12 h 12 min
Mais quel ego.
C’est pas parce que tu fais du 747 que tu sais mieux que les autres qui n’y connaissent forcement rien…
nom a commenté :
5 août 2025 - 17 h 25 min
Tu as rien compris
J’explique simplement que l’on peut détruire un radome ou un moteur avec un peu de grêle ou des étourneaux puisque ça m’est arrivé
Pas besoin d’inventer un maxi drone
Tu lis trop les complotistes …
@ Steph a commenté :
5 août 2025 - 19 h 22 min
Lisez correctement l’article.
“L’oiseau a été aspiré par le moteur”.
il y a des restes…. Donc pas de doute possible !
BELLOUTI RAFIK a commenté :
5 août 2025 - 9 h 49 min
Bonjour;
Et merci pour cet article, autant qu’ingénieur aéronautique, je me permets de faire une remarque/question, on parle bien d’ailette fan et non pas de palle. Ceci est vrai que pour les turbopropulseur. Mais le faite que l’ailette du LeapA1 est en carbone comme c’est le cas des palles hélice, votre indication de palle serait juste. Voudra mieux confirmer!
RAfik
Captain chocolate a commenté :
5 août 2025 - 12 h 29 min
Il y a un paquet de vautours au Nord de l’aéroport. Les départs en 36 et les arrivées en 18 sont particulièrement exposées à ce risque.
J’en ai croisé un de près en approche 18, il y a quelques années, aucun doute sur le fait que ces vautours puissent causer d’énormes dégâts.