Une grève générale de 24 heures mobilisera la Grèce le 1er octobre 2025. Avec l’implication des contrôleurs aériens, l’aéroport d’Athènes, principale porte d’entrée du pays, risque de connaître une journée noire. Les voyageurs sont invités à vérifier régulièrement les informations auprès des compagnies aériennes.
Les deux principales organisations syndicales du pays, la GSEE (Confédération générale des travailleurs de Grèce) et l’ADEDY (Fédération des syndicats de la fonction publique), appellent à un arrêt total du travail pour protester contre un projet gouvernemental prévoyant la possibilité d’instaurer des journées de travail pouvant aller jusqu’à 13 heures. Les syndicats dénoncent la réforme du gouvernement comme un « retour en arrière inacceptable sur les droits des travailleurs » et réclament également des hausses de salaires face à l’inflation persistante. L’impact sera massif : écoles, hôpitaux, administrations et surtout transports. Les contrôleurs aériens ont confirmé leur participation, suscitant de sérieuses inquiétudes pour le trafic aérien.
La principale compagnie grecque, Aegean Airlines, ainsi que sa filiale Olympic Air, ont prévenu leurs clients le 26 septembre que les vols pourraient être sérieusement affectés. Les deux transporteurs rappellent néanmoins que, selon une NOTAM émise par l’Autorité grecque de l’aviation civile, la participation des contrôleurs aériens pourrait encore être suspendue si un tribunal venait à déclarer la grève illégale.
En outre, les contrôleurs aériens de l’aéroport international d’Athènes ont annoncé qu’ils réduisaient volontairement le nombre de vols traités par heure, invoquant une surcharge de travail. La capacité maximale est ainsi passée de 36 à 28 arrivées par heure, soit une baisse de près de 25%. Cette décision entraîne déjà des retards de 30 à 40 minutes le matin, allongeant progressivement à des délais de 2 à 3 heures par vol au cours de la journée, selon Aegean Airlines.

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