Les actionnaires de la compagnie low cost  ont donné vendredi 10 décembre leur plein accord à une écrasante majorité à la réconciliation entre Stelios Haji-Hoannou, le fondateur d’easyJet et la compagnie aérienne. EasyJet pourra donc poursuivre à s’appeler easyJet. L’accord à l’amiable a reçu la quasi-unanimité des actionnaires avec 99 % d’entre eux - y aurait-il un mouton noir dans le lot ? – entérinant ainsi les négociations réussies de début octobre sur le conflit autour de la marque. Stelios Haji-Hoannou, fondateur du groupe, avait dénoncé devant la justice britannique l’utilisation de la marque easyJet, non conforme à leur contrat datant de 2000 avant que la compagnie aérienne ne rentre en Bourse. Il avait en conséquence menacé la low cost de lui retirer le droit d’utiliser la marque easyJet Selon ce contrat, la compagnie aérienne n’avait pas le droit de  tirer plus de 25 % de ses revenus de son activité hors billetterie, ce qu’elle réalisait amplement en bonne low cost. Le conflit avait atteint son paroxysme avec les retards récurrents des vols easyJet, retards largement relayés par la presse cet été, Stelios Haji-Hoannou, détenteur de la société easyGroup, y voyant alors une dégradation de l’image eastJet. Désormais, la compagnie aérienne est libre de répartir selon sa stratégie ses recettes entre billetterie et revenus annexes. En échange, Stelios Haji-Hoannou, recevra 0,25 % du chiffre d’affaire annuel de la compagnie. Une belle manne financière en perspective. Mais Stelios Haji-Hoannou va renoncer à son droit d’être président d’easyJet, et easyGroup perdra son droit à deux sièges au conseil d’administration de la compagnie. Il restera malgré tout le principal actionnaire d’easyJet à hauteur de 26 % via sa société easyGroup.