Suite à la violente répression des manifestants à Manama et de l’entrée des troupes saoudiennes dans le pays, de nombreux pays mettent en garde leur ressortissants vivant au Bahreïn. Londres a appelé mercredi 16 mars les Anglais à quitter le pays. La Grande-Bretagne a appelé mercredi ses ressortissants à quitter dès le lendemain le royaume de Bahreïn. Dans ses recommandations aux voyageurs, le Foreign Office invitait les citoyens britanniques à se rendre dés jeudi 17 mars au matin à l’aéroport international de Manama où les vols commerciaux de British Airways (1 vol quotidien) et Gulf Air (2 vols quotidiens) rejoignent Heathrow normalement. Par ailleurs, le gouvernement du Royaume-Uni affrète des avions pour augmenter les options commerciales disponibles, précise le Foreign Office, qui propose en outre son assistance à tout Britannique qui ne serait pas en mesure de se procurer un billet d'avion pour quitter Bahreïn. Les Etats-Unis, quant à eux, ont mis en garde leurs ressortissants en leur demandant de ne pas se rendre à Bahreïn et, pour ceux qui y résident, de quitter le pays. Le département américain de la Défense a autorisé, mercredi soir, le départ de son personnel civil non-essentiel et des membres des familles des militaires stationnés à Bahreïn. Enfin, le ministère des Affaires étrangères du Canada déconseille depuis lundi 14 mars aux voyageurs de se rendre à Bahreïn. Il suggère également à tous les ressortissants canadiens qui s'y trouvent déjà d'éviter les rassemblements politiques et de se tenir loin de la capitale, Manama, et du district d’Al-Seef. Après avoir interdit tous rassemblement, marche ou sit in, les forces de l'ordre bahreïnies ont donné l'assaut mercredi contre des manifestants chiites présents sur la Place de la Perle à Manama, depuis un mois. Et la police a ouvert le feu aujourd’hui sur des manifestants dans le village chiite de Deih, à l'ouest de la capitale.