Suite aux accusations de dumping social de la part des syndicats, le PDG de la compagnie aérienne française, qui a mis en place un plan social en France tout en développant une filiale en Grèce, a démenti ces accusations, en affirmant ne pas avoir proposé de reclassement en Grèce à ses salariés français. Se sachant surveillé par les ministères du Travail et des Transports, le PDG d’Air Méditerranée a fait en point en fin de semaine dernière sur le plan social en cours, en affirmant qu’il ne contrevient pas au droit du travail français. D’après lui, 82 des 87 salariés concernés par ce plan auraient émis le souhait d’un départ volontaire accompagné, suite consultations engagées avec les partenaires sociaux. Le PDG de la compagnie affirme de plus "n’avoir jamais proposé de reclassement en Grèce aux salariés", comme l’ont affirmé les syndicats. Il est revenu sur la stratégie mise en place qui consiste à la fois en une réduction des effectifs en France et à un développement de la filiale grecque Hermès à l’aide d’avions de la flotte d’Air Méditerranée. Ces derniers seront gérés « par le personnel au sol français de la compagnie afin de maintenir 256 emplois en France ». Les équipages grecs qui voleront avec ces appareils prendront leurs fonctions et leurs repos en Grèce. Enfin, il a déclaré que l’objet premier d’Hermès est de se développer sur le marché grec, et non d’assurer les lignes d’Air Méditerranée depuis la France.