La direction de la compagnie aérienne Air Méditerranée s’est entendue avec trois syndicats sur un planning optimisé, qui permettra de sauvegarder 24 emplois supplémentaires. Dans un communiqué du 23 avril 2012, la compagnie française déclare avoir signé un accord avec l’UNAC, le SNPNC et le SNPNAC « au terme de négociations entamées il y a plusieurs mois », suite au plan de réorganisation présenté en janvier dernier. La direction explique que l’accord porte sur les règles de jours off et de congés annuels des personnels navigants de la compagnie, qui ont été revues dans le sens d’une optimisation des plannings, avec à la clé la sauvegarde de 24 emplois supplémentaires. Ce qui ramène à 61 le nombre de personnels navigants concernés par le plan social, dont 39 auraient déjà demandé à bénéficier de départ volontaire « accompagné de l’ensemble des mesures prévues par la loi dans le cadre des réductions d’effectifs ». Ce qui devrait permettre à la compagnie de rester compétitive sur le marché dans un contexte économique difficile, pour reprendre les mots de son Président Antoine Ferretti. Pas un mot en revanche sur Hermès, la filiale créée en Grèce en juin 2011 et au cœur d’accusations sur des propositions de reclassement, à salaire local évidemment. Le SNPL avait d’ailleurs déclenché une grève de 24 heures fin février pour protester contre la « tentative d’Air Méditerranée de s’exonérer des charges sociales françaises », accusations niées peu après par le PDG qui affirmait que l’objet premier d’Hermès est de « se développer sur le marché grec, et non d’assurer les lignes d’Air Méditerranée depuis la France ».