La compagnie aérienne Air Austral semble avoir repoussé à fin janvier l’abandon de ses vols entre La Réunion et les aéroports de Lyon, Marseille, Nantes et Toulouse. Alors qu’elle avait annoncé en mai dernier l’abandon de tous ses vols vers la province française à partir de fin octobre, le site de la compagnie française indique désormais que quatre des cinq destinations seront maintenues, avec des fréquences réduites, jusqu’à la fin du mois de janvier 2013 : Nantes via Lyon d’une part, et Toulouse via Marseille d’autre part continueront d'être desservies à raison d’une rotation par semaine en Boeing 777-300ER. Du 28 octobre au 17 janvier, Air Austral décollera tous les mercredis à 23h00 pour arriver à Lyon le lendemain à 7h05, puis à Nantes à 9h25. Le vol retour quittera l’aéroport Atlantique tous les jeudis à 15h15 puis Saint Exupéry à 17h30 pour se poser le lendemain à 7h00 sur l’île de l’Océan Indien. Jusqu’au 19 janvier 2013, Air Austral décollera tous les vendredis à 23h00 de Saint Denis pour atterrir à Marseille le lendemain à 6h50 puis à Toulouse à 8h55. Le vol retour quittera la ville rose le samedi à 15h15 puis Marignane à 17h25 pour une arrivée le dimanche matin à 6h30 (XL Airways a déjà annoncé son arrivée sur le Marseille – Saint Denis en décembre). En revanche Bordeaux manque toujours à l’appel dans son programme d’hiver mais est accessible via l’offre TGVair (tout comme Lyon, Marseille et Nantes, et  16 autres villes de province plus Bruxelles). Ce matin, Nouméa et Sydney ne figurent toujours pas dans le programme d’hiver d’Air Austral, l’accord de partage de codes envisagé jusqu’à Perth avec Air Mauritius ne s’étant pas encore concrétisé. Le vol vers Bangkok est proposé deux fois par semaine en Boeing 737-800 (départs mardi à 9h00 et samedi à 17h10, retours mercredi 0h01 et dimanche 13h00), avec une escale technique à Chennai en Inde – les vols vers le reste de l’Asie étant opérés par Thai Airways. Rappelons qu’Air Austral a obtenu le feu vert du tribunal de commerce pour lancer son plan de retour à l’équilibre d’ici 2014 : augmentation de capital à hauteur de 70 millions d’euros, entente avec les banques pour étaler les remboursements de la dette, validation de la procédure de conciliation. Ses pertes d’exploitation sont proches de 87 millions d’euros pour l’exercice 2011-2012.