La compagnie aérienne Air Algérie s’attend à dégager un résultat positif cette année comme l’année dernière, et prévoit d’investir 600 millions d’euros dans sa flotte. Le PDG de la compagnie nationale algérienne Mohamed-Salah Boultif a annoncé le 5 novembre 2012 sur les ondes de la radio nationale qu’il prévoyait un résultat positif pour l’année en cours, au vu des performances des premiers mois et en particulier de l’été qui a vu une augmentation de trafic de 15%. Air Algérie récolterait ainsi le fruit du « redéploiement lancé depuis quelques années », même si la route entre l’aéroport d’Alger et Pékin reste décevante « en attendant le lancement de la construction de la Grande Mosquée » (qui devrait faire venir des milliers d’ouvriers chinois). Vous trouverez les billets d'Air Algérie les moins chers sur le site Degriff. Cette bonne santé financière va permettre selon le PDG cité par El Moudjahid d’investir quelques 600 millions d’euros dans sa flotte entre 2012 et 2016, avec l’arrivée prévue de huit nouveaux appareils dont deux pour le fret. Elle en opère aujourd’hui 42 : 17 Boeing 737 et trois 767-300, douze ATR 72-500 et cinq Airbus A330-200. Les nouveaux avions dédiés au transport de passager seraient a priori trois 737 et trois remplaçants non précisés pour les 767. Côté réseau, le PDG a annoncé une amélioration de 18,4% de la ponctualité (« il y a encore des efforts à faire ») et confirmé que de « nouveaux marchés » étaient à l’étude, sans toutefois préciser l’annonce faite sur Facebook de liaisons vers les Pays Bas, l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, le Nigeria ou les Etats-Unis (cette dernière étant « tributaire d'un accord bilatéral avec les autorités de l'aviation civile américaine »). Et il verrait bien l’aéroport Houari Boumediene renforcer son rôle de hub entre l’Afrique et l’Europe ou le Moyen Orient, le continent africain restant au cœur de sa stratégie. Quant à l’ouverture du ciel algérien aux compagnies low cost, il estime qu’elle n’est « pas indiquée » sans accompagnement d’une politique touristique à l’international. Pour M. Boultif, il serait en effet préférable de « libéraliser le ciel dans le cadre d’accords bilatéraux ».