Conséquence de la prise d’otages au sein du complexe gazier, dans le sud de l’Algérie, et de la réplique sanglante de l’armée algérienne, « les visas accordés aux touristes étrangers ont été  tous annulés », selon un responsable auprès de la direction de tourisme et d’artisanat algérien, cité par le journal El Watan. La prise d’otages dans le complexe gazier de In Amenas a d’ores et déjà des conséquences sur les flux de voyageurs vers ce pays, et  en aura sans doute encore longtemps, tant que l’inquiétude sur la réelle emprise des factions terroristes dans ce pays n’aura pas été éclaircie. Selon le journal El Watan qui cite un responsable auprès de la direction de tourisme et d’artisanat algérien, « les visas accordés aux touristes étrangers ont été  tous annulés ». Interrogée par le quotidien algérien, le président de l’association des agences de voyages de Tamanrasset, s’inquiète des conséquences touristiques sur une région parmi les plus prisées en Algérie : « Cette attaque n’est pas sans influer les tours opérateurs étrangers  ayant émis beaucoup d’inquiétudes sur la stabilité sécuritaire dans le Sud Algérien, lequel est déjà entaché par une succession d’évènements du même ordre. Attaquer une base pétrolière est un acte suicidaire certes. Mais ces terroristes ont atteint  leur objectif et réussi à faire parler d’eux via les médias du monde entier. C’est le prix que toutes les agences de Tam risquent encore de payer après plusieurs saisons de vaches maigres qu’elles ont vécues ». Le nombre de touristes vers cette région de Tamanrasset est en net recul depuis deux ans en raison du climat insécuritaire avec la frontière du nord-Mali (mais aussi du prix élevé des billets d’avion vers cette région) : 1 807 touristes en 2011, 643 touristes, pour la plupart des Français et des Allemands, en 2012. Aujourd’hui, seule Air Algérie dessert Tamanrasset. De son côté, le ministère des Affaires étrangères français, déconseille formellement sur son site les déplacements vers le sud de l’Algérie, et à moindre mesure, dans le reste de l’Algérie en raison de risques terroristes élevés. Les mêmes recommandations formelles ont aussi été émis en raison d’« événements en cours au Mali », vers  la Mauritanie et bien sûr le Mali, y compris Bamako, « jusqu’à nouvel ordre ». Le ministère ajoute qu’il est fortement recommandé aux personnes dont la présence n’est pas indispensable au Mali de quitter provisoirement le pays via les lignes aériennes commerciales ».