La compagnie aérienne low cost Ryanair maintient son intention de lancer des vols transatlantiques, mais ce ne sera pas avant quatre ou cinq ans. Lors d’une rencontre avec la presse à Dublin le 19 avril 2013, le PDG de la spécialiste irlandaise du vol pas cher Michael O’Leary a reconnu que le lancement de liaisons vers les Etats-Unis ne sera pas possible avant plusieurs années, tout en réaffirmant son intention de s’attaquer à ce marché. Des discussions ont été menées avec plusieurs aéroports américains,  a-t-il déclaré sans donner de détail, le plan restant « spéculatif » et dépendant d’un point essentiel : sa capacité à trouver des appareils « au juste prix ». La déclaration de M. O’Leary contredit curieusement celle de son adjoint Michael Cawley, qui selon le Irish Independent annonçait il y a quelque semaines à l’aéroport de Shannon que « le long-courrier pour nous, c’est Les Canaries ou la Grèce ». Il déclarait alors au quotidien « je ne pense pas qu’il soit un jour envisageable pour Ryanair d’entrer dans le secteur du long-courrier », mais avouait lui aussi que la possibilité existait si le prix des avions long-courrier « décline dramatiquement ». Des routes entre Dublin ou Shannon et les Etats-Unis sont aujourd’hui proposées par Aer Lingus (en Airbus A330), British Airways (en A318 tout-affaires), Delta Air Lines, American Airlines ou United Airlines (en Boeing 757 ou 767).