La compagnie aérienne XL Airways a annoncé avoir récupéré l’intégralité de ses actions, lui permettant de devenir 100% française, et va lancer une politique de réduction des coûts « en concertation avec ses partenaires sociaux ». Dans son communiqué du 10 septembre 2014, la compagnie française rappelle que le groupe XL était passé en novembre 2012 sous le contrôle du fonds d’investissement américain Beachside Capital et de l’investisseur suisse Jean-Claude Wehrle. Ces nouveaux actionnaires « n’ayant pas respecté leurs engagements », XL Airways a « exercé les droits qu’elle détenait et a obtenu l’attribution judiciaire de ses titres, devenant ainsi propriétaire de ses propres actions ». Etre 100% française lui permettra en outre à brève échéance de s’appuyer sur « un actionnaire stable et pérenne », qui n’est pas précisé mais aura pour objectif la poursuite de son développement commercial « tout en préservant ses 750 emplois en France ». Ces emplois ne devraient pas être menacés par le futur plan de réduction des coûts dans le cadre de la bataille de XL Airways « pour la reconquête du pavillon français » : il s’agit de répondre à la concurrence des compagnies étrangères « qui menacent la pérennité de nos emplois », explique la compagnie. Améliorer la compétitivité et poursuivre le développement du modèle « low fare qu’exigent les Français pour voyager aujourd’hui » sont les priorités de XL Airways, qui ne mentionne pas son retrait programmé du secteur moyen-courrier. Rappelons qu’elle opère encore deux Boeing 737-800 aux côtés de ses trois Airbus A330 (-200 et -300). Outre XL Airways, le groupe présidé par Laurent Magnin comprend les tour-opérateurs Vacances Héliades et Crystal T.O.