Tim Clark, PDG de la compagnie des Emirats Arabes Unis Emirates, a dénoncé dans une interview au magazine allemand Spiegel, les recherches qui ont été menées jusqu’à présent sur la disparition du vol MH370 de Malaysia Airlines, avec 239 personnes à bord, qui reste selon lui « l’un des plus grands mystères de l’histoire de l’aviation ». « Nous devons savoir ce qui a causé la disparition du vol MH370 », clame le président d’Emirates qui possède au sein de sa flotte, quelque 130 Boeing 777, similaires à l’avion disparu de Malaysia Airlines. Tim Clark a, pour sa part, déjà son opinion. « Le vol était selon moi, sous contrôle, probablement jusqu’à son ultime fin », déclare-t-il. « Nous devons savoir qui était dans cet avion dans le détail, ce qu'à l'évidence, certaines personnes savent. Nous devons savoir ce qui se trouvait dans la soute de l'avion et continuer à faire pression sur ceux qui sont impliqués dans l'analyse de ce qui s'est passé pour obtenir plus d'information. » Selon lui, le Boeing 777 possède « l’un des systèmes de communication les plus aboutis au monde », et il ne croit pas que les pilotes aient pu désactiver les systèmes de communications ACARS (Aircraft Communications Addressing and Reporting System), qui envoie régulièrement et en temps réel, des données vers le centre de maintenance de la compagnie aérienne, propriétaire de l’avion. Mais, l'un des éléments les plus déroutants du mystère, est l'absence totale de toute preuve matérielle à l'endroit où l'avion a probablement échoué ou atterri. Comme il le dit, pas même un « coussin de siège » n’a été récupéré. Il rappelle alors que c’est complètement inédit dans l’histoire de crash d’avions dans l’eau car il a toujours été retrouvé au-moins 5 à 10 % de débris. Du coup, il reste « suspicieux » quant à l’état actuel des recherches. Rappelons que les recherches sous-marines pour retrouver l’épave du vol MH370 dans l’océan Indien viennent de reprendre. Au total, trois navires sillonneront  une zone de recherche à quelque 1500 kilomètres à l'ouest des côtes occidentales de l’Australie. Selon les enquêteurs du JACC (le Centre de coopération des agences australien, en charge des recherches dans l’Océan indien), il est « très, très probable » que l’avion de Malaysia Airlines était en pilotage automatique, au vu de la régularité du trajet suivi dans l’Océan indien.