La compagnie aérienne low cost Ryanair lancera en février prochain deux nouvelles liaisons reliant Aberdeen toute l’année à Malaga et à Alicante , cinq ans après avoir quitté l’aéroport écossais faute d’accord financier. A partir du 8 février 2017, la spécialiste irlandaise du vol pas cher proposera deux vols par semaine entre l’aéroport d’Aberdeen et sa base de Malaga-Costa del Sol, opérés avec les habituels Boeing 737-800 de 189 places. Les départs sont programmés mercredi et samedi à 9h40 (arrivée à 14h10), les vols « retour » quittant l’Espagne à 6h40 (arrivée à 9h15). Ryanair sera sans concurrence sur cette route, tout comme sur celle reliant Aberdeen à sa base d’Alicante-Elche à compter du 9 février. Là encore deux rotations hebdomadaires seront proposées, avec départs d’Ecosse jeudi et dimanche à 10h55 (arrivée à 15h10) et « retour » de Murcie à 8h15 (arrivée à 10h30). Les réservations sur ces deux routes ne sont pour l’instant ouvertes que jusqu’à la fin avril. La low cost espère transporter 50.000 passagers par an dans l’aéroport écossais, qu’elle avait quitté fin 2011. Son directeur de la communication Robin Kiely explique dans un communiqué que ces lignes sont « idéales pour les vacanciers », et espère « travailler étroitement avec les équipes d’Aberdeen pour ouvrir plus de routes et apporter de la croissance à l’avenir » dans ce qui sera la quatrième plateforme d’Ecosse desservie par Ryanair, après Glasgow, Prestwick et Edimbourg. Mais il rappelle aussi que la taxe passager imposée par le pays « reste une barrière au tourisme entrant et au développement de vol d’affaires », citant l’exemple de l’Irlande où l’imposition d’une taxe similaire en 2009 avait fait « chuter dramatiquement » de 7 millions de passagers le trafic passager, qui n’avait rebondi qu’en 2014 après la suppression de cette taxe. Carole Benzie, directrice de l’aéroport d’Aberdeen, se dit simplement ravie de cette « nouvelle fantastique », et précise que le choix des deux destinations espagnoles est le résultat direct d’un sondage auprès des vacanciers putatifs locaux.