La compagnie aérienne low cost easyJet lancera au printemps trois nouvelles liaisons en France, dont celles reliant Genève à Marseille et à Calvi – sa quatrième destination en Corse. Bordeaux sera de son côté reliée à Palma de Majorque. Au total, 21 routes seront inaugurées cette année dans l’hexagone. A partir du 28 mars 2017, la spécialiste britannique du vol pas cher proposera trois vols par semaine entre sa base à Genève-Cointrin et l’aéroport de Marseille-Provence. Les vols sont programmés toute l’année mardi à 11h45 (arrivée à 12h50), jeudi et samedi à 19h15 (arrivée à 20h20), les vols retour quittant la France mardi à 13h25 (arrivée à 14h30), jeudi et samedi à 20h55 (arrivée à 22h00). EasyJet sera sans concurrence sur cette route, la troisième nouveauté de l’année à Marseille après celles en provenance de Londres-Luton, inaugurée lundi prochain, et Venise qui ouvrira le 12 mai. Au total, la low cost propose dix routes à l’aéroport Provence, où en 14 ans de présence elle a transporté plus de 2 millions de passagers dont 285.000 en 2016, sur 20 vols hebdomadaires en moyenne. Marseille et la Provence « attirent autant les passagers loisirs qu’affaires, ces derniers représentent 15% en moyenne et jusqu’à 30% sur la ligne domestique vers Bordeaux dont le succès ne se dément pas », souligne easyJet dans un communiqué ; avec un taux de remplissage moyen de 90% sur ses routes marseillaises, elle « démontre la forte demande pour des liaisons nationales et internationales à tarifs abordables ». En 2017, la compagnie orange y prévoit une augmentation de l’offre de 71%, soit 228.000 sièges additionnels. Pierre Régis, Président du Directoire de l’Aéroport Marseille-Provence, rappelle qu’easyJet y a connu une croissance de son trafic de 51% en 2015 et de 21% en 2016. Toujours au départ de Genève, la low cost desservira Calvi-Sainte Catherine deux fois par semaine du 28 juin au 2 septembre, avec des départs mercredi à 7h00 (arrivée à 8h15) et samedi à 11H15 (arrivée à 12h30) ; les vols retour quitteront la Corse mercredi à 8h55 (arrivée à 10h10) et samedi à 13h10 (arrivée à 14h25). EasyJet sera cette fois en concurrence directe avec Swiss. Après Bastia, Ajaccio et Figari, Calvi sera donc la quatrième destination et la neuvième route de la low cost dans l’île de Beauté. Troisième nouveauté dans l’hexagone annoncée hier, une liaison estivale entre Bordeaux-Mérignac et Palma de Majorque-Son Sant Joan : du 26 juin au 1er septembre, easyJet proposera dés départs depuis les Baléares lundi, mercredi et vendredi à 10h45 (arrivée à 12h25), avec retours de France à 12h55 (arrivée à 14h40). Elle sera en concurrence directe avec Volotea et Vueling sur cet axe. La low cost avait fêté en octobre dernier le dixième anniversaire de sa présence à Bordeaux, où elle propose déjà 20 destinations. Elle y prévoyait alors pour 2017 une croissance de l’offre de 15% « avec au moins deux nouveautés » et davantage de fréquences vers la Grande Bretagne, le Portugal, la Suisse et la France. En décembre dernier, easyJet annonçait 16 nouvelles lignes et l’arrivée de deux nouveaux avions en France, « un signe fort de la poursuite de sa stratégie de développement et d’investissement au sein de l’Hexagone ». Cet hiver, la compagnie est heureuse d’ajouter 5 nouvelles lignes à son réseau français (dont celles entre Lille et Nantes ou Biarritz), portant à 230 le nombre de lignes desservies, et de proposer une nouvelle destination à ses clients : Calvi. Près de 17 millions de passagers ont voyagé avec easyJet depuis et vers la France l’année dernière, dont plus de 7,5 millions depuis et vers les régions. Le développement du réseau easyJet « vient répondre à une demande grandissante de connexion vers l’Europe, mais aussi à l’intérieur du territoire ». EasyJet crée de la connectivité là où elle faisait défaut. Ainsi, près de 50% de ses lignes en France sont uniquement opérées par la compagnie, comme Lille - Lisbonne, Bordeaux - Hambourg ou encore Marseille - Berlin. En 2017, ce sont en tout 11 % de sièges supplémentaires déployés sur les lignes desservant la France qui viendront « répondre à une croissance soutenue et sur le long terme ».