Le voyagiste en ligne MisterFly vient de remporter la finale française de la 4ème édition de Tech5, un concours dédiés aux start-ups innovantes et à forte croissance. Selon les organisateurs du concours, MisterFly a décroché le titre tant convoité pour la France grâce à sa croissance vertigineuse depuis sa création il y a tout juste trois ans. Fondé en 2015 par Nicolas Brumelot et Carlos Da Silva (des anciens de Look Voyages et Go Voyages), MisterFly a bénéficié en juin dernier d'une levée de fonds de 20 millions d'euros auprès de Montefiore et Venteprivee.com pour développer son activité, la réservation de vols secs.   En peu de temps, MisterFly s’est hissé parmi les étoiles montantes du Web, avec un site innovant, épuré, simple et sans pub, et une abondance de services uniques en France (paiement en 4x, tous les billets flexibles, wifi à l'étranger pour les clients, etc.). Surtout, le voyagiste en ligne a déjà fait voyager 200 000 clients grâce à la réelle compétitivité de ses tarifs aériens et hôteliers, a remporté 4 trophées prestigieux dans le secteur du tourisme et est devenu le partenaire exclusif du site Venteprivee.com. Son moteur de recherche est utilisé par des consommateurs en direct, mais séduit aussi de plus en plus des entreprises, à l'image de Paris Aéroport (Aéroports de Paris) qui va l'intégrer sur son site. « Nous venons de remporter l'appel d'offres qu'ils ont lancé pour intégrer un moteur de réservation directement sur leur site, explique son président, Nicolas Brumelot, cité par Les Echos. Ce moteur permettra d'acheter des billets, mais aussi de louer une voiture ou une nuit d'hôtel. » MisterFly emploie aujourd'hui 145 collaborateurs et compte atteindre un chiffre d'affaires d'un milliard d'euros d'ici à cinq ans. Après la France, la start-up vient de lancer un site en Espagne, bientôt au Benelux cet été, et en Allemagne, en Italie et en Suisse d'ici à la fin de l'année. A noter que MisterFly et sa concurrente Bourse-des-vols.com sont les deux dernières agences en ligne (OTA, online travel agency) qui sont françaises, toutes les autres appartiennent à des multinationales (principalement anglo-saxonnes).