Airbus avance dans son plan de restructuration qui doit l’amener à supprimer 1164 postes en Europe, dont 639 en France. Un terrain d’entente a été trouvé avec les syndicats alors que le plan de restructuration commencera le 1er juillet prochain, confirme Airbus.

Des mesures sociales ont été négociées par quatre syndicats représentés, FO, CFE-CGC, CFDT et CFTC, a affirmé Jean-Marc Escourrou, secrétaire FO Airbus, qui confirme l’obtention d’un accord et d’aides financières. Ainsi du 1er juillet 2017 au 1er juillet 2018, 1164 postes sont affectés par ce plan de restructuration qui  prendra l’allure d’un plan de sauvegarde de l’emploi PSE (nouvelle appellation pour signifier un plan social). Si à l’issue de cette période, la direction n’a pas trouvé assez de volontaires, elle n’exclut pas de procéder à des licenciements secs, ce qui serait une première pour l’avionneur européen. 236  postes seront supprimés à Toulouse Blagnac, 313 sur le site de Suresnes dans les Hauts-de-Seine qui fermera ses portes mi-2018.

La réorganisation du groupe, baptisée Gémini, consiste à fusionner à Toulouse les sièges de la branche d'aviation commerciale (Airbus SAS, 70% de l'activité) avec le groupe (Airbus Group SAS).

D’autre part, le super VRP d’Airbus, John Leahy, qui part à la retraite après 23 ans de bons et loyaux services, ne devrait pas être remplacé. Tom Enders, le président exécutif du groupe Airbus (Airbus Group) a choisi : l’équipe commerciale lui rapportera en direct ses résultats et ventes, sans passer par Fabrice Brégier, numéro 2 du groupe et président de la division avions commerciaux. Un choix qui étonne les analystes et qui pourrait mettre à mal les relations entre les deux ténors (et néanmoins anciens rivaux) chez l’avionneur européen.