La compagnie aérienne Icelandair proposera l’été prochain une nouvelle liaison entre Reykjavik et Cleveland, sa 19e destination en Amérique du nord. A partir du mois de mai 2018, la compagnie nationale islandaise proposera quatre vols par semaine entre sa base à Reykjavik-Keflavik et l’aéroport de Cleveland-Hopkins, a priori en Boeing 757-200 tri-classe (elle devrait avoir reçu ses premiers 737 MAX 8) ; aucun autre détail n’est fourni, les réservations n’étant pas ouvertes. Icelandair sera sans concurrence sur cette route ; la ville de l’Ohio ne dispose d’aucune liaison intercontinentale, la seule compagnie étrangère présente étant Air Canada rouge (en provenance de Toronto). L’aéroport de Cleveland cite dans son communiqué du 22 aout le CEO Birkir Holm Gudnason, selon qui il s’agit d’une « destination parfaite pour notre réseau. Nous sommes ravis d’y être les premiers depuis huit ans à proposer une ligne vers l’Europe, avec des correspondances rapides et commodes vers 30 destinations » sur le vieux continent. Avec bien sûr les possibilités de stopover mises en avant par la compagnie islandaise. Pour le maire de Cleveland Frank Jackson, cette annonce est la « preuve que la ville retrouve son attractivité pour les voyageurs d’affaires comme pour les touristes ». D'après le Cleveland Plain Dealer, le dernier vol transatlantique au départ de l’aéroport Hopkins avait été opéré en 2009 par United Airlines (vers Londres) ; la compagnie y a fermé sa base en 2014.   Icelandair propose déjà 18 destinations en Amérique du nord, dont aux Etats-Unis Anchorage, Boston, Chicago, Denver, Minneapolis, New York-JFK, Newark, Orlando, Philadelphie, Portland, Seattle, Tampa (à partir du 6 septembre) et Washington. Au Canada, elle se pose à Edmonton, Halifax, Montréal, Toronto et Vancouver.