En janvier 2017, Donald Trump avait pris la décision d’interdire l’accès au territoire américain aux ressortissants de cinq pays : l’Iran, la Libye, la Syrie, la Somalie et le Yémen. Le Tchad, la Corée du Nord et le Venezuela viennent d'être ajoutés à cette liste. Après son entrée en fonction, le 20 janvier 2017, le Président des Etats-Unis restreignait les conditions d’accès au territoire pour les ressortissants de six pays jugés « peu sûrs ». Huit mois plus tard, un décret vient de confirmer ces mesures pour cinq pays et les étend à trois nouveaux. Le Soudan, initialement compris dans la première liste a été le seul à en sortir, récompensé pour sa bonne coopération dans la lutte anti-terroriste. « Rendre l'Amérique sûre est ma priorité numéro une. Nous n'accepterons pas dans notre pays ceux que nous ne pouvons pas bien contrôler » a affirmé le Président Donald Trump. Les pays ne sont pas tous concernés de la même manière. Les ressortissants du Tchad, de la Libye, du Yémen et de la Syrie ne peuvent pas obtenir de visa business ou touristiques et ne peuvent pas non plus prétendre s’installer sur le territoire américain. Même règles pour les Iraniens excepté pour les étudiants. Les Somaliens pourront obtenir des visas commerciaux ou touristiques, également après avoir passé un examen supplémentaire mais sans pouvoir faire de demande de résidence permanente. Au Venezuela, seuls les membres du gouvernement ou proches du pouvoir sont visés, le pays étant dirigé par le Président chaviste Nicolas Maduro qui a fait un coup d'Etat constitutionnel fin juillet. Quant à la Corée du Nord, ces mesures sont symboliques, les voyageurs privés en provenance de ce pays étaient déjà inexistants auparavant. L’essentielle raison de ces restrictions vise le risque terroriste et pourrait être révisée comme ce fut le cas pour le Soudan.