La direction d’Air France ne peut “pas aller plus loin” que ce qui a déjà été proposé aux syndicats en terme de rémunération, affirme dans le Journal du Dimanche Jean-Marc Janaillac, le PDG du groupe aérien, qui doit faire face à deux prochaines journées de grève, les vendredi 23 et 30 mars 2018.

Nous avons fait des propositions réalistes pour éviter ce mouvement de grève et le dialogue doit se poursuivre pour trouver une issue“, affirme le patron du groupe Air France-KLM. Et d’ajouter : “Je comprends le sentiment d’injustice des salariés qui ont fait des efforts alors même que ce qui pèse sur Air France, charges et taxes, n’a pas évolué. Mais je le regrette vis-à-vis de nos passagers et de nos salariés“.

Selon Jean-Marc Janaillac, la direction de la compagnie a déjà proposé aux personnels “une mesure d’augmentation générale, le doublement de l’intéressement et une compensation de perte de pouvoir d’achat pour les salariés concernés“. Mais il souligne dans les colonnes du  Journal du Dimanche : “Nous ne pouvons pas aller plus loin. Je ne veux pas sacrifier l’avenir d’Air France en mettant en péril nos atouts. Nous avons accumulé trop de retard par rapport à nos concurrents“.

Onze syndicats d’Air France, tous métiers confondus, ont appelé à de nouvelles journées de grève les vendredi 23 et 30 mars, pour exiger de nouveau une augmentation générale des salaires de 6%. Une précédente journée de grève, le 22 février, avait conduit à l’annulation d’un quart des vols.

Grève à Air France : "Nous ne pouvons pas aller plus loin" selon son PDG 1 Air Journal