Les compagnies aériennes françaises payaient, à l’aéroport Nantes-Atlantique, à l’entreprise Vinci une « sur-redevance » aéroportuaire pour financer la construction du futur aéroport Notre-Dame-des-Landes.

Maintenant que ce projet est abandonné, les compagnies aériennes demandent le remboursement de ces cotisations. Selon la Fédération nationale de l’aviation marchande (Fnam), le montant total de ces cotisations approcherait les 100 millions d’euros.

Il « s’est constitué au fil des années une « sur-redevance » qui a été payée par les compagnies aériennes pour financer ce projet de Notre-Dame-des-Landes », a déclaré, ce vendredi, le président de la Fnam Alain Battisti lors d’un point d’étape des Assises nationales du transport aérien. « Ce que demandent la Fnam et les compagnies aériennes, c’est le remboursement de la « sur-cotisation », on parle d’une cagnotte qui est supérieure à 100 millions d’euros », a-t-il ajouté.

De leur côté, les collectivités locales, via le Syndicat mixte aéroportuaire, ont déjà réclamé à l’État, en février dernier, le remboursement de leurs subventions pour le projet Notre-Dame-des-Landes. Des subventions estimées à un total de 29 millions d’euros versées ces dernières années à l’entreprise Vinci et à la Dreal (Direction régionale de l’environnement).

Notre-Dame-des-Landes : les compagnies aériennes réclament le remboursement de leur "sur-redevance" 1 Air Journal